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Les cinq tweets politiques les plus insolites de l'année 2016

Le Figaro

LE SCAN POLITIQUE/2016 DANS LE RÉTRO - Si Twitter s'est peu à peu imposé comme un véritable outil d'expression pour les politiques, il demeure un espace dans lequel certains se relâchent de temps en temps.

C'est devenu l'interface favorite des politiques. Fort de ses quelque 200 millions d'utilisateurs, Twitter s'est peu à peu imposé comme un véritable outil d'expression pour les politiques. Prises de position, coups de gueule, ou simples réactions... Tout y passe. Mais le ton n'est pas toujours sérieux. Ainsi peut-on lire, de temps en temps, des messages bien plus légers, qui dévoilent d'autres facettes de nos élus. Pour les fêtes, Le Scan passe à la loupe les 5 tweets les plus insolites de l'année écoulée.

● Hamon se compare à Macron pour relativiser la «cuvée du redressement»

Évincé du gouvernement en août 2014 pour avoir proposé, au côté d'Arnaud Montebourg, d'«offrir une bonne bouteille de la cuvée du redressement» au chef de l'État, Benoît Hamon n'a guère apprécié de voir Emmanuel Macron promu à Bercy à cette occasion. En cause: leurs divergences en matière de politique économique, certes, mais pas seulement. Le député frondeur des Yvelines s'est en effet souvent étonné de la clémence dont François Hollande a longtemps fait montre à l'égard de son ancien protégé. Ainsi a-t-il notamment ironisé, après qu'Emmanuel Macron a dit ne pas être «l'obligé» du président, en avril dernier.

● «Entrée à gauche», «sortie à droite»: Goldberg ironise sur le quinquennat

C'est un reproche que l'exécutif risque de traîner comme un boulet. Depuis que François Hollande est entré à l'Élysée, en mai 2012, sa base politique n'a eu de cesse de rétrécir. Ainsi a-t-il vu son gouvernement être tour à tour amputé d'EELV, du courant aubryste, des ministres frondeurs, ou encore de Christiane Taubira. En cause, sa supposée trahison des valeurs de gauche (loi Travail, déchéance de nationalité, etc.), intervenue sous la houlette de son désormais ex-premier ministre Manuel Valls. Une situation que certains regrettent avec humour, comme le député de Seine-Saint-Denis Daniel Goldberg.

● NKM s'amuse d'un «mème» viral qui la met en scène

C'est la carte qu'elle a décidé de jouer. Candidate déçue à la primaire de la droite, Nathalie Kosciusko-Morizet a souvent tenté de récupérer les codes des jeunes internautes pour apparaître comme plus «2.0» que ses adversaires. C'est dans cette logique qu'elle a plusieurs fois eu recours à l'image et à la vidéo, comme lorsqu'elle a détourné les compliments de ses concurrents pour sa campagne, ou lorsque, plus récemment, elle a adressé ses vœux de Noël aux Français. Mais c'est bien lorsqu'elle a repris un «mème» viral la mettant en scène, en juillet dernier, qu'elle a démontré toute son autodérision.

● Duflot raille le Minitel, qui s'est trompé sur ses résultats au Bac

Les épreuves du Baccalauréat sont toujours sujet à discussion pour les politiques. Entre ceux qui aiment tenter de répondre aux sujets et ceux qui se contentent d'encourager les lycéens, les commentaires ne manquent pas. Mais entre ces deux courants, il y aussi ceux qui profitent de cette occasion pour exhumer des anecdotes rigolotes de leur passé. C'est le cas de la députée écologiste de Paris, Cécile Duflot, qui a raconté que le Minitel l'avait, en 1992, annoncé comme étant «non-admise». «Par erreur», s'empresse-t-elle toutefois de préciser, signant son message du hashtag suivant: «Haut les cœurs».

● Copé s'étonne de voir Taubira démissionner sans même qu'il l'ait réclamé

Il a voulu placer son retour sous le signe de l'humour. Ainsi Jean-François Copé a-t-il récemment multiplié les blagues sur Twitter, dans l'espoir de réussir sa campagne de la primaire à droite. Un pari raté, si l'on en croit son très faible score (il est arrivé bon dernier avec 0,3% des voix), mais qui a eu le mérite de révéler sa capacité à être drôle. Cela a notamment été le cas après le titre de l'équipe de foot de Leicester, sacrée championne d'Angleterre: il en a profité pour souligner que les outsiders pouvaient l'emporter. Cela a également été le cas lorsque, après la démission de Christiane Taubira, il s'est amusé de ne l'avoir, cette fois, pas réclamée...

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11 commentaires
  • lespilau

    le

    En voulant être "jeune et dans le coup" les politiques (jusqu'à MoiPrésident) utilisent sans précaution aucune cette manie des textos. C'est bien fait pour eux quand ils se font prendre à dire des bêtises ou des méchancetés.