Les jeunes Parisiens ont une vie sexuelle hors norme. C’est ce que révèle un sondage Ifop pour le site pornographique Cam4 (1). La capitale concentre plus de personnes homosexuelles ou ayant couché avec des personnes du même sexe que dans le reste de la France. Les Parisiens apparaissent également comme plus volages et confessent plus largement avoir des pratiques comme le triolisme, la fellation ou les relations sexuelles dans des lieux publics. Et les jeunes de 18 à 24 ans interrogés par l’Ifop ne dérogent pas à la règle.

Malgré leur jeune âge, 16% des Parisiens et Parisiennes de moins de 25 ans ont déjà eu plus de 10 partenaires sexuels. C’est plus que la moyenne nationale des femmes de 18 à 69 ans (15%)! À Paris, 11% des garçons et 9% des filles se définissent comme bi ou homosexuels, un chiffre égal à la moyenne nationale chez les hommes, mais trois fois supérieure à celle des femmes françaises (3%).

Les jeunes Parisiens sont moins infidèles que leurs aînés

De façon similaire, 17% des Parisiens de 18 à 24 ans ont déjà couché avec une personne de même sexe, comme la moyenne des Français. Chez les jeunes Parisiennes cette proportion atteint les 15%, contre seulement 9% des femmes de 18 à 69 ans au niveau national.

Concernant l’infidélité, les jeunes Parisiens sont plus sages que leurs aînés. Alors que l’ensemble des Parisiennes est largement plus volage que l’ensemble des Français, les moins de 25 ans sont dans la moyenne: 48% des garçons et 32% des filles ont déjà été infidèles sexuellement. Un jeune Parisien sur trois avoue avoir déjà eu des relations sexuelles avec une prostituée contre seulement un Français sur cinq.

Les jeunes adeptes de pratiques à risques

Plus inquiétant, le sondage de l’Ifop nous apprend que les jeunes sont friands de pratiques à risques. Par exemple, 42% des jeunes de moins de 25 ans et jusqu’à 48% des étudiants admettent avoir déjà eu un rapport sexuel après avoir consommé de la drogue. La fréquentation des «Skins Parties», dont le programme se résume souvent au trio alcool, sexe et drogue, comme dans la série télévisée du même nom, est aussi un phénomène générationnel: un quart des jeunes de moins de 25 ans (25%) a déjà participé à ce genre de soirée.

Finalement, les jeunes hommes habitant à Paris se déclarent majoritairement satisfaits de leur vie sexuelle actuelle (51%). C’est près du double de la moyenne nationale (26%). La situation varie fortement chez les femmes: elles sont 31% à se déclarer satisfaites en France, pour seulement 34% des Parisiennes de 18 à 24 ans. Une perception qui diffère fortement de celle de leurs concitoyens masculins.

(1) Étude Ifop pour CAM4 réalisée entre le 16 septembre et le 3 octobre 2016 auprès d’un échantillon de 2.007 personnes représentatif de la population parisienne âgée de 18 ans et plus.