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Migrations: deux militants espagnols poursuivis en Grèce, pourront rentrer dans leur pays

Deux militants espagnols, arrêtés et poursuivis en Grèce la semaine dernière pour avoir tenté de faire sortir du pays huit migrants, pourront rentrer dans leur pays d'ici à la fin de la semaine, a indiqué mercredi à l'AFP leur avocate.

La caution de 2.000 euros fixée par la cour d'Igoumenitsa, port dans le nord-ouest du pays où ils avaient été arrêtés mercredi dernier sera payée "d'ici jeudi et donc, ils pourront quitter le pays vendredi", a expliqué à l'AFP Me Emmanuelle Varouxaki.

Mikel Zuloaga et Begona Huarte, membres de l'ONG basque Ongi etorri Errefuxiatuak ("Bienvenue aux réfugiés"), ont été arrêtés alors qu'ils s'apprêtaient à s'embarquer sur un ferry avec un camping-car où ils avaient dissimulé huit migrants de Syrie, d'Irak, d'Afghanistan et une transsexuelle pakistanaise. Ils luttent contre l'inaction des gouvernements européens face aux réfugiés et ils voulaient ramener les huit migrants en Espagne.

Vendredi, ils ont été inculpés pour "transfert illégal de ressortissants non européens dans un pays membre de l'UE", et placés en liberté sous caution. "L'interdiction de sortir du pays sera levée dès l'achèvement demain (jeudi) de la procédure du verserment de leur caution", a précisé Me Emmanuelle Varouxaki.

La date de leur procès n'est pas pour le moment précisée. Ils encourent une peine de plus de dix ans, selon le droit grec. Des militants grecs ont manifesté mercredi à Athènes devant les bureaux de la représentation de l'UE contre "l'Europe forteresse" en présence des deux militants espagnols.

Plus de 60.000 migrants et réfugiés -- la plupart syriens et pour un tiers des enfants-- sont actuellement bloqués en Grèce, du fait de la fermeture l'an dernier des frontières des pays des Balkans.

Deux militants espagnols, arrêtés et poursuivis en Grèce la semaine dernière pour avoir tenté de faire sortir du pays huit migrants, pourront rentrer dans leur pays d'ici à la fin de la semaine, a indiqué mercredi à l'AFP leur avocate.
La caution de 2.000 euros fixée par la cour d'Igoumenitsa, port dans le nord-ouest du pays où ils avaient été arrêtés mercredi dernier sera payée...