Jacqueline Sauvage : "J'ai levé les bras au ciel, j'ai dit merci"
Jacqueline Sauvage, libérée de prison après avoir été graciée par François Hollande, a dit vendredi qu'elle ne se sentait "pas du tout coupable" du meurtre de son mari violent pour lequel elle avait été condamnée à dix ans de prison. Elle a aussi remercié à plusieurs reprises le chef de l'Etat.
C'est la première fois qu'elle prenait publiquement la parole depuis sa sortie de prison le 28 décembre, après la décision de François Hollande de la gracier totalement. Vendredi soir, sur le plateau du 20 Heures de France 2, Jacqueline Sauvage est revenue sur la manière dont elle avait appris la nouvelle. "J'étais dans ma cellule, je faisais une demande de libération conditionnelle. Ma porte s'est ouverte. Et c'est là que la gradée m'a dit : 'Vous n'avez pas entendu ce qu'on vient d'annoncer? Ben voilà, vous êtes libre'", a raconté celle qui avait été condamnée à dix ans de prison pour avoir tiré trois fois dans le dos de son époux, le tuant après 47 ans d'une vie commune marquée par les violences conjugales.
"Je ne suis pas du tout coupable"
"Je ne savais plus, j'ai levé les bras au ciel, j'ai dit merci", a poursuivi la femme de 69 ans, qui s'est ensuite dirigé vers le téléphone pour appeler ses filles. Si elle dit qu'elle "n'en revient toujours pas", Jacqueline Sauvage affirme : "Je ne suis pas du tout coupable."
Entourée de ses deux avocates, cette dernière a remercié François Hollande à plusieurs reprises. "Il a écouté mes filles, c'est un homme humble. C'est aussi grâce à lui que je suis là ce soir", a-t-elle déclaré. Quant à son avenir, Jacqueline Sauvage a indiqué qu'elle allait "soutenir les femmes qui ont subi des violences" conjugales. "Je vais les aider, faire tout mon possible, dès que je me serai bien reposée."
Interrogée sur la polémique qui a vu le jour chez les magistrats après cette décision présidentielle, l'une de ses avocates, Me Tomasini a déclaré, citant l'article 17 de la Constitution, que "la grâce ne remet pas en question une décision de justice, c'est autre chose".
Source: leJDD.fr
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