L’élection de Donald Trump coûte un milliard de dollars à Soros
A 86 ans, le financier gère encore lui même une partie de son argent.C’est ce portefeuille qui a souffert, alors que ceux gérés par les équipes de son family office ont progressé.
Démocrate convaincu et soutien d’Hillary Clinton, George Soros a dû passer une bien mauvaise soirée lors de l’élection de Donald Trump. Selon le « Walll Street Journal », le portefeuille qu’il gère lui même aurait perdu 1 milliards de dollars dans le sillage de l’élection surprise du candidat républicain. Le fondateur du Quantum Fund avait abordé la fin de l’année de manière très prudente. Or, passée la surprise de l’élection de Donald Trump et la forte volatilité que cette nouvelle suscita, Wall Street tout comme le dollar avait fortement progressé dans les jours suivant . L’activiste Carl Icahn avait lui gagné une même somme lors de cet épisode en anticipant l’envolée des actions américaine. Ironie du sort, Steven Mnuchin , qui vient d’être nommé Secrétaire au Trésor par Donald trump, avait travaillé chez Soros Fund managment, après son passage chez Goldman Sachs...
Affaire de famille
En dépit de ses déclarations, engagements , et autres promesses de passer définitivement la main, George Soros, 86 ans, veut encore gérer lui même une partie de son argent. Apparemment, son style de trading est toujours agressif : « Ses performances sont assez volatiles », a rapporté le quotidien américain. Son family-office, très diversifié sur toutes les classes d’actifs (actions, obligations, devises, matières premières ...), gère une trentaine de milliards de dollars. Il a enregistré une performance de près de 5 % en 2016. Après Stanley Druckenmiller , Scott Bessent , la société d’investissement cherche toujours un nouveau responsable de la gestion, qui aura la lourde tâche de donner satisfaction au plus célèbre et au plus exigeant des hedge funds de l’histoire. Un des anciens bras droits de Soros, Stanley Druckenmiller, a connu un meilleur sort pour son propre family-office, Duquesne family office. L’année passée, il a enregistré un gain deux fois supérieur (10 %) à celui de son ancien mentor.
Nessim Aït-Kacimi