Le Solex quitte la Chine pour la Normandie !

VIDÉO. Quittant la Chine, le mythique Solex sera désormais fabriqué dans l'usine normande de Saint-Lô. Une version électrique très "branchée".

De notre correspondant à Caen,

Solex, une éternelle jeune fille !
Solex, une éternelle jeune fille ! © OLIVIER WEIDEMANN

Temps de lecture : 2 min

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Il était noir et son moteur à galet sentait la Solexine, un carburant à base d'huile et d'essence. Le nouveau Solex, qui se décline en beige, est propulsé par une batterie électrique. Une cinquantaine de Solex new look devraient sortir chaque jour de l'usine Easybike de Saint-Lô (Manche) : la fabrication est rapatriée de Chine.

"Tôt ou tard vous aurez un Solex", affirmait la publicité. En quarante ans, huit millions de deux-roues, avec moteur perché sur la fourche avant, ont été fabriqués et vendus.

En 1988, Motobécane, le dernier fabricant, cesse la production. Commence pour ce produit bien français un tour du monde : l'italien Magnetti-Marelli rachète la marque, une entreprise hongroise tente en vain de relancer la production, qui est délocalisée à Canton (Chine).

En 2005, le designer Pininfarina revisite le Solex dans une première version électrique : le e-Solex. La diffusion en Europe est assurée par la société française Easybike, pionnier des vélos à assistance électrique. En 2013, Easybike rachète la marque Solex et annonce le retour de la fabrication en France avec l'aide de la Banque publique d'investissement (BPI) qui débloque un prêt de 1,3 million d'euros.

Un investissement de cinq millions

Cette relocalisation entre dans sa phase concrète : Easybike, qui a également racheté les vélos électriques Matra, s'est doté d'une nouvelle usine basée à Saint-Lô (Manche). Un investissement de cinq millions d'euros pour un atelier de 4 000 m2 auxquels ont contribué la ville de Saint-Lô, le conseil départemental de la Manche, la région Normandie et BPI.

"Pour 2017, le carnet de commandes porte sur 13 000 vélos, dont 15 % de Solex", précise Gregory Treabol, fondateur et directeur général d'Easybike qui a réalisé un chiffre d'affaires de 11 millions d'euros en 2016.

Sortiront de l'usine normande, qui emploie 55 salariés, trois modèles de Solex, de 1 800 à 3 000 euros. L' Infinity, modèle urbain, évoque la silhouette de l'antique Vélosolex avec un phare rappellant le réservoir d'autrefois. Il est doté d'une batterie Bosch assurant une autonomie de 60 à 160 kilomètres.

Le Solex Trekking est destiné aux chemins plus accidentés et le Dirt permet de s'aventurer hors des sentiers battus.


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Commentaires (8)

  • 130404

    Il y a un problème de positionnement tarifaire

  • alsaco68

    Pour les employés je leur souhaite de réussir mais ce n'est qu'une opération pour bouffer le maximum de fric donné par l'état. Et qui pour acheter ces soi disante s merveilles a 2 ou 3 x le SMIC ?

  • alleluïa

    Prix entre 1. 800 et 3. 000 euros : il me semble que ces prix sont assez élevées.
    Certes il a une esthétique réussie. Mais...
    Cherchant à acquérir un vélo électrique j'hésite déjà beaucoup sur ceux dont les prix se situent autour de 1. 500 euros.
    Bon je souhaite néanmoins bonne chance à la société.