Dépenses publiques: à gauche, on rase gratis

Aucun des principaux candidats à la primaire de la gauche ne propose d’économies. Au contraire, les dépenses non financées se multiplient sans aucun chiffrage sérieux. Une dérive inquiétante
PHOTO UP-20210505-LEGENDRE-33.jpg
valls-peillon-montebourg-hamon-sipa-sipa.jpg
Manuel Valls, Vincent Peillon, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon  -  Sipa Press

C’est un classique de la gauche en période électorale : le grand déballage des dépenses publiques est de retour. Alors que la France est restée en 2016 le pays le plus dépensier d’Europe après la Finlande, avec 1 260 milliards d’euros de dépenses publiques (56,5 % du PIB, contre 48 % en moyenne dans la zone euro), les principaux candidats à la primaire de gauche sont repartis de plus belle dans la défense de la dépense.

Sur le même thème

Recommandé pour vous