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Marilyn dans l'oeil des photographes

Les plus grands photographes américains ont participé au destin de la jeune pin-up des calendriers, devenue icône glamour de Hollywood. Une soixantaine de tirages intimes sont exposés à l'Hôtel de Caumont, à Aix, jusqu'au 1er mai.

À 15 ans, Norma Jeane Mortenson, belle jeune fille rousse posant en maillot de bain sur la plage. Son sourire est déjà magnétique. Son naturel et sa fraîcheur séduisent André De Dienes, photographe de mode et de publicité qui, le premier, lui fait prendre conscience de sa photogénie. «Je découvrais la qualité de sa peau, lisse, polie, une de ces peaux qui irradie la lumière plutôt qu'elle ne l'absorbe.» Il la persuade de «se montrer partout». Marilyn suit ses conseils et devient la pin-up des calendriers et des magazines. Les soldats l'adorent et elle le leur rend bien.

LIRE SUR LE FIGARO ABONNÉS : Marilyn à nu, à l'hôtel particulier de Caumont

«Elle entretenait un lien affectif avec son public: les gens ordinaires, les types en uniforme, la classe ouvrière… Ceux pour qui la pauvreté n'était pas une honte… Ils étaient son public et elle ne les aurait jamais laissés tomber», dit Bruno Bernard, qui contribue, par ses clichés, à la faire basculer du statut de pin-up à celui de sex-symbol.

Plus que la caméra, l'actrice aime l'objectif. À la fin des années 1950, les photographes se bousculent pour décrocher une séance avec elle et en tirer, par ricochet, leur part de notoriété. George Barris, Sam Shaw, Milton Greene (la fameuse photo en tutu blanc, 1954), réalisent les plus beaux portraits. Cecil Beaton, Richard Avedon et Philippe Halsman la subliment. Elle leur donne tout, beauté et fragilité. Cependant, Marilyn contrôle toujours les planches contacts. La série la plus touchante est certainement la dernière.

En 1962, Bert Stern la convainc de poser pour Vogue. Ils s'enferment dans une chambre pendant douze heures. Elle porte une élégante robe Dior mais s'ennuie. Ils boivent, elle se déshabille sous un voile. Bert Stern réalise alors le portrait le plus sensuel de la belle endormie.

Marilyn, I Wanna Be Loved By You, jusqu'au 1er mai à l'Hôtel de Caumont, centre d'art d'Aix-en-Provence.

CARNET D'ADRESSES

Y aller:

TGV à partir de 36€ l'aller.

Où dormir :

Hôtel Rotonde, 15, avenue des Belges. Tél.: 04 42 26 29 88. À partir de 99€ la chambre double.

Grand Hôtel du Roi René, 24, boulevard du Roi René. Tél. 04 42 37 61 17. À partir de 143,20€ la chambre double.

Marilyn dans l'oeil des photographes

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1 commentaire
  • Oscar Espinosa Castillo

    le

    Dès que j'ai vu . . . BADGYAL . . . j'ai immédiatement pensé à Marilyn : . . . à cette même fragilité, masquée par l'érotisme . . . Voici le lien : . . . . . . . . . . . . . BADGYAL - MERCADONA

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