Au bord du christianisme, Michel Onfray contemple la mort de l'Occident

L'auteur du Traité d'athéologie revient à la charge. Son nouvel essai, Décadence (Flammarion), revisite 2000 ans d'histoire. Nous n'avons pas réussi à détester ce poème emporté.
Jean-Pierre Denis
Publié le 11/01/2017 à 00h00, mis à jour le 11/01/2017 à 16h19 • Lecture 4 min.
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© Jean Luc LUYSSEN/REA

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Michel Onfray est un proscrit. Ainsi se présente-t-il depuis quelques jours déjà dans les nombreux médias où il s'exprime librement pour expliquer pourquoi on ne le laisse pas s'exprimer librement. Pourtant, quand La Vie lui a proposé un entretien loyal, quoique critique, il a refusé avec hauteur. Passons sur les noms d'oiseaux qu'il nous a adressés, de sa plume d'aigle, sur un ton très personnel. Il est vrai qu'ils s'expliquent par cette chose triste, lente et commune que l'on appelle la rancune.

Il y a peut-être une douzaine d'années, j'avais commis un article indigné sur le fameux Traité d'athéologie du philosophe persécuté, traité encensé par un nombre incalculable de thuriféraires et de tartuffes. Nous étions en colère, je l'avoue, car nous attendions énormément d'un « traité d'athéologie », surtout écrit par une autorité aussi éminente, portant la voix du peuple. Or l'ouvrage était, disons, c

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Article paru dans :

Les femmes du Vatican. Car il y en a...

Edition du 12 janvier 2017 (N°3724)

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