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Arrestation de l’auteur présumé de l’attentat du Nouvel An à Istanbul

Selon le gouverneur de la ville, Vasip Sahip, le suspect d’origine ouzbèke a avoué être l’auteur de la fusillade qui s’est déroulée dans la nuit du Nouvel An.

Le Monde avec AFP et Reuters

Publié le 17 janvier 2017 à 02h25, modifié le 17 janvier 2017 à 11h46

Temps de Lecture 2 min.

Il aura fallu plus de deux semaines de chasse à l’homme pour retrouver l’auteur présumé de la fusillade du Nouvel An dans une discothèque d’Istanbul, le Reina, qui avait fait 39 morts. Plusieurs médias turcs, dont la télévision d’Etat TRT et le journal Hürriyet, ont annoncé dans la nuit de lundi 16 à mardi 17 janvier que l’homme, d’origine ouzbèke, avait été capturé à Istanbul.

Mardi, le gouverneur d’Istanbul, Vasip Sahin, a annoncé que « le terroriste a[vait] admis son crime ». « Il a été entraîné en Afghanistan et parle quatre langues. C’est un terroriste bien entraîné », a poursuivi le gouverneur.

Selon l’agence de presse progouvernementale Anatolie, le suspect se nomme Abdulgadir Masharipov. L’agence de presse Dogan a précisé qu’il utilisait comme nom de code « Abou Mohammad Khorassani » au sein de l’organisation djihadiste Etat islamique (EI). Il avait déjà été identifié sous ce nom par les services de renseignement et la police antiterroriste d’Istanbul comme un Ouzbek de 34 ans, faisant partie d’une cellule du groupe EI en Asie, selon des articles parus dans la presse turque le 8 janvier.

Lire aussi Article réservé à nos abonnés Les fractures d’Istanbul

35 personnes arrêtées

L’homme a été retrouvé avec son fils de quatre ans dans un appartement du quartier stambouliote d’Esenyurt, lors d’une vaste opération policière, selon TRT. Un Irakien et trois femmes, originaires « d’Afrique et d’Egypte », ont également été interpellés dans le même appartement que l’assaillant, a précisé M. Sahin.

L’arrestation s’est produite lors d’une opération de police menée conjointement avec les services secrets turcs (MIT) au milieu de la nuit. La police avait repéré la cache du suspect trois jours auparavant et avait suivi l’homme pour pouvoir identifier ses complices.

Depuis l’attentat, les autorités avaient renforcé les contrôles aux frontières pour éviter que l’assaillant ne leur échappe, et des informations laissaient entendre qu’il n’avait jamais quitté la ville. Selon la chaîne TRT, il résidait dans un appartement loué par un ressortissant kirghiz à Istanbul, qui a également été arrêté. Le fils du suspect a été confié aux services sociaux. Au moins 35 personnes avaient déjà été arrêtées à la suite de l’attentat avant cette opération policière, selon le décompte d’Anatolie.

Alors que le suspect était interrogé au siège de la police stambouliote, d’autres opérations policières ont eu lieu dans la ville. Jeudi, un vice-premier ministre turc avait déclaré que l’homme, qui a tué 39 personnes et fait plus de 60 blessés dans le club le Reina, au bord du Bosphore, avait été localisé.

Attentat revendiqué par l’EI

A 1 h 15, dimanche 1er janvier, un assaillant armé d’un fusil d’assaut surgissait devant la boîte de nuit Reina. Après avoir abattu un policier et un civil qui se trouvaient devant l’entrée, il ouvrait le feu sur la foule dans la discothèque, où 700 à 800 personnes fêtaient le passage à l’année 2017.

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« D’une façon sauvage et impitoyable, il a mitraillé des personnes qui étaient simplement venues célébrer le Nouvel An », avait alors déploré le gouverneur de la ville, Vasip Sahin. Après être entré dans la discothèque, l’assaillant avait tiré au hasard sur la foule. Selon la chaîne d’information NTV, plusieurs personnes avaient plongé dans le Bosphore pour échapper aux coups de feu.

Dès le lendemain, le premier ministre turc, Binali Yildirim, avait annoncé qu’une grande chasse à l’homme était lancée dans le pays pour retrouver le suspect, qui avait apparemment pris la fuite en changeant de vêtements après l’attaque. L’annonce précisait que l’agresseur avait laissé son arme sur les lieux et « profité de l’anarchie pour s’enfuir ».

Le même jour, l’EI revendiquait l’attentat, dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.

Le Monde avec AFP et Reuters

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