Theresa May choisit le "hard Brexit"

Avant l'enclenchement de l'article 50 en mars, l'hôte de Downing Street clarifie sa stratégie et accepte les conséquences de la priorité donnée au contrôle des frontières : la sortie franche du marché unique et de l'UE. De quoi changer la nature des négociations et présenter de nouveaux défis à Londres.
Theresa May préfère "pas d'accord" à un "mauvais accord" et tente de renverser la pression sur l'UE avant l'ouverture des négociations.

Theresa May a donc choisi la voie du « Brexit dur » ou, certains corrigeront, du « Brexit clair ». La première ministre britannique a, ce mardi 17 janvier 2017, pris à contre-pied ceux qui la critiquaient depuis des mois pour son supposé manque de perspectives et de plans concernant les négociations pour la sortie de l'Union européenne décidée par les électeurs le 23 juin.

Coupure nette

Son plan en 12 points présenté lors d'un discours ce midi à Lancaster House, à Londres, a été particulièrement clair : la priorité du gouvernement britannique est le contrôle de ses frontières. Et, tirant les conclusions de lui-même de cette priorité, il annonce une sortie sans ambages de l'UE. « Il n'y aura pas d'adhésion partielle de l'UE, d'association avec l'UE, ni rien qui nous laisse un pied dedans et un pied dehors. Nous ne cherchons pas à adopter un modèle déjà utilisé par d'autres nations, nous ne cherchons pas à maintenir de morceaux d'adhésions », a clairement dit Theresa May.

Et d'ajouter : « rester dans le marché unique signifierait rester soumis aux lois de l'UE, ce serait rester dans l'UE ».  Le langage est limpide : le Royaume-Uni quitte pleinement l'UE et le marché unique, il ne veut pas rejoindre l'Espace économique européen comme l'Islande, la Norvège ou le Liechtenstein, pas plus que des accords bilatéraux comme la Suisse. Il veut un « partenariat nouveau et entre égaux, entre une Grande-Bretagne mondiale, autonome et indépendante et nos amis et alliés dans l'UE ».

Theresa May a ainsi placé parmi ses 12 objectifs, le contrôle de l'immigration avec l'impossibilité pour les étrangers, y compris communautaires, d'immigrer au Royaume-Uni sans offre de travail ferme, mais aussi le retrait de la juridiction de la Cour de justice de l'UE - un des arguments des pro-Brexit durant la campagne. Elle reprend aussi l'idée que l'immigration « a exercé une pression à la baisse » sur les salaires. C'est dans ce cadre que pour avoir un pays « plus juste », Theresa May souhaite donner la priorité au contrôle des frontières.

Ambition politique

Avec ce discours, la locataire du 10, Downing Street, coupe l'herbe sous le pied de beaucoup de partisans du « Remain », du maintien dans l'UE, qui espéraient soit un partenariat étroit laissant la porte ouverte à une réadhésion, soit un processus incertain permettant d'inverser aux cours des négociations par un second référendum le cours du Brexit. Theresa May a réaffirmé qu'elle réaliserait le Brexit. « Le Royaume-Uni quitte l'Union européenne. Mon travail est d'obtenir le meilleur accord possible pour cela », a-t-elle martelé.

La chef de file des Conservateurs emmène donc clairement son parti dans le camp du Brexit, alors que la vie politique britannique est sur le point de se structurer, si l'on en croit les dernières élections partielles, autour de cette question de l'UE. Son ambition est désormais de ramener chez les Tories les électeurs du parti anti-UE UKIP qui a de facto perdu une certaine raison d'être, mais aussi tous les électeurs favorables au Brexit. Les Conservateurs souhaitent se présenter comme le parti qui a réalisé le Brexit : c'est désormais clairement toute l'ambition politique de Theresa May. La manœuvre est donc politique et cela est confirmée par la décision de soumettre au Parlement l'accord final négocié avec l'UE.

Nouvelle donne pour les négociations avec l'UE

Cette nouvelle stratégie prend également de court les Européens. La stratégie de l'UE depuis le 23 juin tient précisément à la fermeté du refus d'un accord intermédiaire permettant à Londres de demeurer dans le marché unique tout en refusant la liberté de circulation. Les Européens ont affirmé leur refus du « picorage » (« cherry picking ») de mesures pour permettre un accord avantageux au Royaume-Uni. Theresa May les a simplement pris au mot : désormais, leur position est celle du gouvernement britannique puisque ce dernier accepte sans sourciller de quitter le marché unique. Dès lors, le principal moyen de pression des Européens se dissipe. Et ces derniers vont devoir définir une nouvelle stratégie sur leurs relations avec Londres.

La vraie question est désormais de savoir s'il peut y avoir une position commune européenne pour définir un accord sur les nouvelles bases posées par Theresa May. Une des questions encore ouverte reste celle de l'union douanière et des droits de douane. Le discours de la première ministre laisse entendre qu'elle veut quitter l'union douanière pour ne pas être liée par les droits externes, mais elle défend l'idée de l'absence de droits de douanes entre le Royaume-Uni et le marché unique. Les Européens accepteront-ils ces conditions ? Dès lors que Londres accepte la logique de la sortie de l'UE et du marché unique, les pays européens exportateurs adopteront-ils encore une logique « punitive » ou chercheront-ils à trouver un compromis ? Theresa May entend donc désormais renverser la pression en la plaçant sur l'UE. La première ministre a clairement indiqué qu'elle préférait  « pas d'accord » à un « mauvais accord ». Et que, si le partenariat n'était pas possible, elle choisirait de baisser les impôts pour attirer l'investissement. Une menace au « dumping fiscal » déjà agitée par Philip Hammond, son chancelier de l'échiquier

Pour autant, la période des négociations s'annonce comme très difficile et Theresa May ne le cache pas. « Nous ferons tout ce qui est possible pour donner le plus de clarté et de certitude à chaque étape », a expliqué la première ministre qui appelle cependant à « accepter que la route devant nous sera incertaine au cours du temps, mais aussi à croire qu'elle mène à un avenir plus radieux pour nos enfants et nos petits-enfants ». Theresa May ne cache donc pas les difficultés, mais elle considère qu'il s'agit là d'une conséquence du choix des Britanniques le 23 juin. « Le peuple britannique a pris sa décision les yeux ouverts », a-t-elle martelé.

Premier défi : conclure des accords commerciaux bilatéraux

Les défis seront donc considérables pour parvenir à l'objectif de Theresa May : faire du Brexit une « opportunité de rendre la Grande-Bretagne plus forte, plus juste et plus mondialisée ». La sortie de l'UE et le possible rétablissement de droits de douane ne signifierait donc pas que le pays se refermera sur lui-même, hors de la mondialisation ? Theresa May y voit au contraire un moyen de s'ouvrir davantage sur le reste du monde. « Nous voulons être une vraie Grande-Bretagne mondialisée, le meilleur ami de nos amis et voisins de l'UE, mais aussi un pays ouvert au-delà des frontières de l'Europe. Un pays qui ira vers le monde pour construire des relations avec de vieux amis et de nouveaux alliés », explique la première ministre.

L'objectif est donc clairement de tresser un réseau d'accords bilatéraux avec « l'Anglosphère », les pays anglophones et les anciens membres de l'Empire, mais aussi les pays émergents à forte croissance.  C'est même un des 12 objectifs du gouvernement. L'objectif serait alors de faire en sorte que le Royaume-Uni obtienne de meilleurs accords commerciaux seule que dans l'UE avec des marchés en croissance. Sur ce point, le nouveau président élu des Etats-Unis, Donald Trump, a déjà affirmé sa disponibilité à conclure un accord commercial avec Londres « rapidement », alors que le traité transatlantique avec l'UE semble en mauvaise voie. Mais que proposeront exactement les Etats-Unis qui affichent un déficit avec le Royaume-Uni ?

Deuxième défi : redéfinir le modèle économique britannique

Reste à définir quel modèle économique le Royaume-Uni post-Brexit adoptera. Le modèle actuel est fondé sur l'attraction de capitaux étrangers par une fiscalité très favorable. Ces investissements se concentrent dans les services, la finance et l'immobilier, laissant des zones entières désertifiées. Ceci a été un des éléments qui ont décidé les populations ouvrières du nord de l'Angleterre et du pays de Galles à voter pour le Brexit. A l'automne, Theresa May s'était dite consciente de la nécessité de rééquilibrer le modèle vers l'industrie et de maintenir les niveaux de vie des ouvriers.

Mais la voie est ici étroite. Si, comme elle l'a affirmé, Theresa May répond à la mauvaise volonté de l'UE en se lançant dans une course à la baisse des impôts sur les entreprises pour améliorer sa compétitivité et maintenir sur son territoire les entreprises et les banques, il faudra sans doute couper dans les dépenses publiques et dans les droits des travailleurs. Un tel projet ne viendrait que renforcer le modèle économique actuel. Mais comment Londres pourrait-elle alors bâtir un nouveau modèle rapidement alors que les ambitions d'investissements publics ont été revues à la baisse dans le projet de budget ? Ce dilemme - maintenir des droits et éviter un nouveau tour de vis austéritaire tout en sauvant ce qui peut l'être de l'actuel modèle économique britannique - est désormais le principal défi de Theresa May, bien plus que les négociations avec l'UE.

La livre faible peut en partie aider le gouvernement à résoudre ce dilemme en attirant les investisseurs. Mais si cette baisse alimente trop l'inflation, la Banque d'Angleterre devra réagir et faire remonter ses taux, ce qui annulera en partie les effets monétaires. Bref, compter uniquement sur la monnaie ne résoudra pas le problème de fond du modèle économique.

Troisième défi : maintenir l'union

L'autre défi sera aussi un objectif affiché par la première ministre : sauvegarder l'union. Dans le cadre d'un « hard Brexit », l'Ecosse et l'Irlande du Nord, les deux membres de l'union qui ont voté contre le Brexit, risquent d'être les dindons de la farce. Les demandes de la première ministre écossaise Nicola Sturgeon, du parti nationaliste écossais (SNP), d'une « voie spéciale » écossaise  pour le Brexit, semblent avoir été rejetées par Theresa May. Y aura-t-il alors une décision de lancer un second référendum sur l'indépendance ? Mais alors, deux obstacles se dresseront. D'abord, à la différence de 2014, Londres refusera de l'accepter et, partant, l'UE - qui a un œil sur les intentions catalanes de référendum unilatéral - aussi.  Ensuite, les derniers sondages sont très défavorables à l'indépendance : l'enquête BMG de décembre donne 7 points d'avance au « non ». Dès lors, Downing Street entend donner quelques gages. Dans les pouvoirs qui seront rapatriés de l'UE, Theresa May a ainsi affirmé que l'Ecosse et le Pays de Galles auront leur part et que le gouvernement prendra en compte les propositions des deux provinces. Mais les discussions avec Edimbourg s'annoncent tendues.

La question irlandaise n'est pas moins délicate. L'Irlande du nord souhaite rester dans l'union, mais aussi conserver l'union douanière et les frontières ouvertes avec la République d'Irlande. Ce sera un élément délicat. Theresa May a assuré vouloir « conserver la relation spéciale entre l'Irlande et l'Irlande du Nord » et trouver des solutions pour cela. Londres peut certes conserver le traité bilatéral avec Dublin sur les frontières, mais alors puisque l'Irlande sera dans le marché unique, il faudra établir des contrôles entre la Grande-Bretagne et l'Irlande du Nord. Ceci risque de déplaire aux Unionistes, sans contenter les Nationalistes irlandais. Sans compter qu'en Ecosse, on verra l'exception de l'Ulster avec envie. Ce sera là un vrai défi pour Theresa May, encore complexifié par une situation politique locale explosive avec, à la clé, des élections le 2 mars.

Au final, le choix de Theresa May clarifie en partie la situation. Mais elle laisse de nombreuses inconnues sur l'avenir du Royaume-Uni et donc de nombreuses incertitudes.

Commentaires 84
à écrit le 19/01/2017 à 10:12
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En s'attelant au marché commun dans une noria de tricheurs, au serpent monétaire, et 10 fois pire à l'euro, on a ruiné notre pays, fermé nos usines et avec l'euro trop trop fort pour nos économies mais pas pour l'immigration, on a ruiné notre pays. ...

à écrit le 18/01/2017 à 20:15
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Theresa May a eu un langage direct sans ambiguïté, nos pays ont besoin de dirigeants au caractère bien trempé qui ne se laisse pas influencés!

à écrit le 18/01/2017 à 15:40
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Theresa May choisit le "hard Brexit" parce qu'on lui a sacrément forcé la main en lui promettant de sang et des larmes car il ne fallait pas que d'autres peuples suivent l'exemple anglais, car au début elle semblait vouloir arrondir les angles avec l...

le 18/01/2017 à 21:38
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@paul: comme les socialos et Hollande vont probablement disparaitre, on peut sereinement envisager que la Grèce sera obligée de sortir de l'UE si les fonds de l'UE (notamment de la contribution britannique) ne sont plus disponibles. Le nouveau gouver...

à écrit le 18/01/2017 à 13:52
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Ceux qui ont fait campagne pour le brexit ont disparu le lendemain du vote laissant aux partisans du maintien la sale besogne de mettre en oeuvre ce dont pourquoi ils avaient milité. Cela doit faire partie de l'exception britannique, so british..

à écrit le 18/01/2017 à 10:27
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Et un « Frexit » (« French exit ») ? Gageons qu’il n’y a qu’en France que personne, dans les plus hautes sphères de l’État, n’a osé même réfléchir à ce qui se passerait en cas de multiplication des « Xit » et comment la France pourra défendre ses ...

le 18/01/2017 à 13:36
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"Tout au long des siècles, cette politique de l’autruche des dirigeants français a été à l’origine des plus grands désastres de notre pays." De siècles carrément !!!! pas l'impression d'exagérer ???? Je compte moins de 100 ans dans votre exposé.

le 18/01/2017 à 20:53
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EXAT? BONNE ANALYSE? LE TEMPT SERAS COURT OU LE CHATEAU DE CARTE DES BANQUIERS EUROPPEENS VAS S ECROULE POUR N AVOIR PAS VOULUE FINIR ET CONSOLIDER L EUROPE DES PEUPLES? ?? L EPOQUE QUI ARRIVE VAS ETRE HOULEUSE POURS LES PEUPLES D EUROPES CAR CEST EN...

à écrit le 18/01/2017 à 10:00
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T. M. nous montre que le grand bain du commerce international, lui aussi réglementé par l'OMC, est tout a fait attrayant. Les droits de douane ne sont que des mesures de sauvegardes et l'exception.justifiée par une concurrence déloyale entre pays. El...

le 18/01/2017 à 13:11
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Le régime OMC est tellement attrayant que que le R-U souhaite négocier un maximum d'accord de libre-echange...pour echapper au régime général OMC. Mais le probleme pour le royaume Uni est bien plus compliqué: en sortant de l'Union douanière UE (seul ...

à écrit le 18/01/2017 à 10:00
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Entre les declarations publiques des uns et des autres ,ce qui se dit en privé et ce qui se fera réellement en coulisses ,il y a une marge .Le discourt vers les opinions publiques comptent beaucoup .Si le brexit réussit ,ça va renforcer tous les euro...

à écrit le 18/01/2017 à 9:31
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Nous ne faisons qu'assister à la confirmation de la tendance réelle des anglais. Ils n'ont jamais été européens, et il s'acheminent de plus en plus vers un statut de 51e état des US... S'ils pouvaient découper leur socle continental, il y a belle lur...

à écrit le 18/01/2017 à 8:53
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La position de la Grande Bretagne n'a rien d'étonnant. Seuls quelques commentateurs et économiste à l'esprit braqués sur la gouvernance du monde par les lois de la finance, le libre échange et la mondialisation ont pu se tromper et se faire peur en c...

à écrit le 18/01/2017 à 8:22
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Il faut donc donner la possibilité à Mrs May de contrôler l'immigration à l'arrivée sur le sol UK et arrêter de le faire sous-traiter avantageusement au départ de France comme c'est le cas actuellement . Et vite....

à écrit le 17/01/2017 à 23:26
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Dans les faits, ce discours est avant tout un aveu d'échec : Mme May admet que sa promesse initiale (fermer les frontières tout en restant plus ou moins dans le marché commun) était irréaliste.

à écrit le 17/01/2017 à 23:26
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Je ne partage pas votre opinion sur le whisky breton.C'est une hérésie et Jeanne d'Arc à été brûlée pour moins que cela !Pour la sortie de l'U E des sujets de sa gracieuse Majesté il s'agit d'un combat de catch dans un tunnel .A Dakar ils ont montré ...

à écrit le 17/01/2017 à 19:47
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qu'elle déclenche l'article 50 au lieu de pérorer comme elle le fait depuis le vote. Et on verra bien ce qui se passera pendant les discussions et surtout après.

à écrit le 17/01/2017 à 19:29
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Trump se dit favorable à un accord de libre-échange avec le RU alors qu'il ne veut pas de libre-échange avec le Canada ou le Mexique. Le RU veut un accord de libre-échange avec l'UE et les USA donc un accord de libre échange entre les USA et l'UE en ...

le 18/01/2017 à 8:13
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Vous savez, la cohérence et Trump... C'est bien ce qui montre le niveau moyen des électeurs, que ce soit aux USA, au Royaume-Uni ou en France (où entre Marine Le Pen et l'extrême-gauche allant jusqu'aux Hamon et Montebourg, dont le point commun est d...

à écrit le 17/01/2017 à 19:13
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Dans le commerce la seule loi existante est celle du plus fort. Les conservateurs semblent l'avoir oublié. Mais que ce soient les chinois, les américains les indiens et les membres du commonwealth ils le savent et le pratiquent très bien. L'UE un...

le 18/01/2017 à 8:15
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... une partie des conservateurs seulement. La base politique de Ms May est extraordinairement étroite...

à écrit le 17/01/2017 à 19:00
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Que de regret de ne pas avoir une femme stratège à la tête de notre pays, c'est l'alliance qui pense pour nous et bientôt avec un salaire universel à l'essai .

le 18/01/2017 à 8:18
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"stratège", lol. Ms May mène la politique du chien crevé au fil de l'eau... Mais à vrai dire qui pourrait le lui reprocher ?

à écrit le 17/01/2017 à 18:47
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Maintenant on va surveiller ce qui va se passer en Ecosse.

le 18/01/2017 à 8:21
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Si Ms May veut préserver l'unité du Royaume, n pourrait imaginer un statut spécial pour l'Ecosse et l'Irlande du Nord sur un modèle comparable au statut de Hong Kong dans la Chine. Il s'agirait de permettre à ces régions d'adhérer à l'UE sans remettr...

à écrit le 17/01/2017 à 18:44
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Vu l'immigration arrivée depuis plusieurs années , un peu plus ou un peu moins cela va pas changer grand chose et c'est une île , Bruxelles serait vite bloquée .

à écrit le 17/01/2017 à 18:41
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Bon courage aux anglais. Ils s'en remettent aux émergents et au Commonwealth, vieux bibelot de l'Empire. Concernant les accords bilatéraux, cela sera difficile avec les géants chinois, indiens ou même US. Ne parlons même pas du risque d'explosion de ...

à écrit le 17/01/2017 à 18:14
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J'ai toujours su que c'était une hardeuse

à écrit le 17/01/2017 à 18:13
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Elle ne pouvait pas faire autrement, elle aurait perdu toute crédibilité auprès de son camp....la suite? Navigation à vue pour tout le monde : "cette situation nous dépasse, feignons d'en être les organisateurs"....a la fin, toujours les mêmes qui rè...

à écrit le 17/01/2017 à 17:45
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Et si finalement les Anglais étaient en train de nous démontrer qu' ils sont capables de faire mieux que l UE en l ayant quitté ???c est peut être un exemple à suivre pour notre pays ???simplement quel dirigeant aura le courage de mettre ce processus...

le 17/01/2017 à 21:09
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Pour l'instant ils ne nous ont rien démontré du tout. Même un eurosceptique notoire comme l'auteur de l'article semble très réservé sur les bénéfices que peut tirer le Royaume-Uni de la situation dans laquelle il s'est mis.

le 17/01/2017 à 22:48
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Les anglais réclament à une relation d'égal à égal avec l'UE, or le Royaume-Uni est tout simplement trop petit pour que ce soit possible. Idem avec les Etats-Unis. Et dans le même temps, le Royaume-Uni est trop gros pour pratiquer les baisses d'im...

le 18/01/2017 à 11:56
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C'est quoi faire mieux? C'est risquer de faire exploser son pays? Faire mieux, c'est perdre le bénéfice d''une multitude d'accord commerciaux sans avoir le fonctionnaires pour en négocier de nouveau? C'est risquer de perdre ce qui a fait la fortune d...

à écrit le 17/01/2017 à 17:29
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Tout cela est le résultat de la politique de Mme Merkel qui prend ses voisins pour des paillassons.

le 18/01/2017 à 11:57
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Hors sujet complet. L'allemagne n'a pas été un sujet de campagne au R-U. L'immigration européenne a été le quasi seul sujet qui a fait basculer la campagne référendaire.

à écrit le 17/01/2017 à 17:19
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Une vraie chance pour Marine Le Pen. Un peuple décidé à quitter cette UE technocratique un peuple qui va contrôler son immigration, sa justice, sa fiscalité. 10 ans sans croissance un chômage de masse , les français vont peut-être ouvrir les yeux.

le 17/01/2017 à 21:18
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Lol. Quand on voit comment le RU a contrôlé ses frontières face à l'immigration extra-européenne (que n'étant pas membre de Schengen il avait toute latitude à contrôler) et bien que sa position insulaire lui facilite le travail (il n'a qu'à contrôler...

le 18/01/2017 à 13:54
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"un peuple qui va contrôler son immigration"... quand on voit avec quelle "efficacité" le Royaume-Uni a contrôlé ses frontières vis-à-vis des migrants extra-européens que, n'ayant jamais été membre de Schengen, il avait toute latitude de ne pas accue...

le 18/01/2017 à 20:22
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L'élection de Trump, le Brexit dur sont un coup de pouce pour Marine Le Pen, les membres de 'Union Européenne font grise mine!

à écrit le 17/01/2017 à 16:40
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C'est un discours bien charpenté, mais la gueule de bois sera sévère quand il faudra se confronter à la réalité - l'ancien Commonwealth n'a aucune envie de se retrouver dans un espace économique UK, et préférera largement commercé avec UE qu'avec UK....

à écrit le 17/01/2017 à 16:37
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Le délai de deux ans après notification est bien trop court pour renégocier un accord d'association.Il figure pourtant dans le paragraphe 3 de l'article 50 sur la sortie de l'Union .Après les deux ans c'est la porte sauf unanimité des 27 autres E M.....

le 17/01/2017 à 21:21
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Il y a d'excellents whiskies irlandais... et même bretons. Sans compter que l'Ecosse pourrait quitter le Royaume-Uni et demander à adhérer à l'UE.

le 19/01/2017 à 10:31
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Hé hé, on boira du wisky irlandais qui est bien meilleur! Mais bon en tant que Breton le brexit est un drame, la nation virtuelle celte : Ecosse, pays de galles, Cornouailles(il éxiste la Cornouaille française autour de Quimper) Irlande nord sera co...

à écrit le 17/01/2017 à 16:18
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Elle rêve un songe éveillé cette May! La GB veut des objectifs qui visent la lune et qui ne s'accompagnent d'aucune souffrance! Comprenne celui qui veut pour ma part je refuse ,n'est il pas

à écrit le 17/01/2017 à 16:01
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y a pas à dire Donald TRUMP inspire Theresa MAY. Notre prochain président a intérêt à séduire dans sa politique internationale sinon bonjour les dégâts.

à écrit le 17/01/2017 à 15:45
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De vrais comiques!... Puisque la motivation première des Grands Bretons est la limitation de l'immigration européenne, pourquoi diantre acceptent-ils d'être des Sujets gouvernés par une dynastie d'extraction Allemande (les von Saxe-Cobourg und Gotha)...

à écrit le 17/01/2017 à 15:38
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Elle veut faire du Thatcher sans en avoir les moyens, car on oublie que Maggie a eu le pétrole de la mer du Nord pour financer tout. Là, 60% de son commerce est avec l'UE; ça va compliquer les choses et puis quand on voit ce que pensent australiens i...

le 17/01/2017 à 21:25
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Maggie, bien qu'elle wanted her money back, s'est bien gardée d'engager le Royaume-Uni sur le terrain hautement glissant de la sortie de l'UE, sachant très bien que ce qui avait motivé l'adhésion du RU était sa très mauvaise santé économique auparava...

à écrit le 17/01/2017 à 15:35
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Je reste encore prudent, c'est le Parlement qui doit avaliser ce plan et donc la suite, on ne sait jamais par les temps politiques incertains que nous connaissons... Moi je ne vois pas comment on pourrait avoir un accord de total libre échange avec ...

le 17/01/2017 à 21:38
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Afin de sauver les usines anglaises de Nissan et Mini (BMW) le Royaume-Uni sera tenté de négocier un accord de libre-échange sur l'automobile et les équipements automobile (May l'a promis à Ghosn), ceci étant on voit mal comment sans normes identique...

à écrit le 17/01/2017 à 15:23
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Je ne suis pas juge des choix des Britannique: ils se sont prononcés par référendum en faveur du Brexit. Je tiens à souligner que le vote des Britanniques, quel qu’en soit les conséquences, a été respecté; ça porte un nom: le respect démocratique du...

le 17/01/2017 à 15:46
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je vous rappellerais que le Traité Constitutionnel de 2005 n'est jamais entré en vigueur (malgre le fait qu'il ait recu plus de voix en faveur dans les 4 referendums organises: france, pays Bas, Espagne, luxembourg). Quant au traité de Lisbonne, il c...

à écrit le 17/01/2017 à 14:56
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La vraie question est désormais de savoir s'il peut y avoir une position commune européenne". La réponse est déjà connue, c'est non, car les Allemands et les Hollandais par exemple vont passer des accords. Il vaut mieux traiter avec les Britanniques ...

le 17/01/2017 à 15:46
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C'est dans l'intérêt de tous de parvenir à un accord (et le notre en particulier), reste à déterminer lequel. Je ne crois pas qu'il y ait volonté de les "punir", contrairement à tous ce que disent les tenants de la théorie du "grand complot européis...

le 17/01/2017 à 15:50
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Contrairement à ce que vous dites, il ya une véritable unité sur le sujet chez les 27. Les Pays Bas et l'Allemagne (ni aucun Etat membre seul) ne peuvent pas passer d'accord commerciaux avec qui que ce soit, vu que la politique commerciale est une co...

le 17/01/2017 à 16:14
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@Nico: je ne suis pas d'accord. L'Hisotoire nous démontre que les Britanniques ont des liens inaliénables avec le monde anglosaxon. Jean-Christain Petitifls dans son ouvrage sur Louis XVI nous rappelled d'ailleurs que moins de 6 mois après l'arrêt de...

le 17/01/2017 à 20:03
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si je ne dis pas de bêtise, il y avait encore un débat très vif au Canada pour savoir si restait dans le Common Wealth ou pas. C'est vrai que quand on est une République ça fait mal même symboliquement d'être assujetti à une Reine... Vous avez droit...

le 17/01/2017 à 20:32
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@Nico: Malte est dans l'UE comme la Grece et la Turquie si on ecoutait les socialistes. Le fait est que leur mentalite est plus proche de celle des Arabes que des Europeens

le 17/01/2017 à 23:10
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@KidA: les Anglais en ont vu d'autres et chacun des pays de l'Union saura reconnaître les siens le moment venu. Je n'invente rien, c'est la nature humaine qui s'exprime quand il ya danger de survie. Quant aux négociateurs, si tu prenais autant de cou...

le 18/01/2017 à 0:01
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"Les Allemands et les Hollandais par exemple vont passer des accords" . Ben , non, les accords commerciaux relèvent de la compétence exclusive de Bruxelles. Quand on y connait rien ...

le 18/01/2017 à 16:18
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@Patriot9: que tu crois ! Attends un peu pour voir les réalités de la vie :-)

à écrit le 17/01/2017 à 14:47
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US, RU, CHINE, RUSSIE: un nouveau Yalta dont l'UE est exclue pour la bonne raison que c'est elle qui est au centre du partage. La balle est dans les mains des Allemands. Autant dire que c'est cuit.

à écrit le 17/01/2017 à 14:34
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Nous attendons avec impatience le commentaire du troll de LT, comme Cor.. avant Cordialement

à écrit le 17/01/2017 à 14:30
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Le nouveau 53 ème état des USA et largement accepté par Trump. C'était prévisible en fonction de la stabilité européenne, malheureusement.

le 17/01/2017 à 14:56
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Mouais... le Royaume-encore-uni devrait alors plus s'attendre à en être l'Ohio que la Californie...

le 17/01/2017 à 15:48
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et c'est qui les 52 et 53 états de l'Union svp...?

à écrit le 17/01/2017 à 14:14
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L'Angleterre a souvent eu des dirigeants qui agissaient, avec une réflexion stratégique sur la longue durée. L'absence de tels dirigeants en France a anéanti le pays, la perte de l'Amérique en deux temps (Louis XV et Napoléon) étant le tournant, le d...

le 17/01/2017 à 16:10
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Je ne pense pas que le choix de T. May (encore faut-il, dans la démocratie parlementaire qu'est le RU, elle le fasse avaliser par le parlement, c'est pas gagné d'avance). relève d'une grande réflexion stratégique, mais plutôt d'une fuite en avant pou...

le 17/01/2017 à 16:36
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Vous êtes rigolo Recréer une UE "dans le sens de nos intérêts", et sans l'allemagne. Notre intérêt, c'est une UE large et forte avec l'allemagne. La France et la Belgique ce n'est pas l'UE... Investir pour mettre en valeur le domaine maritime : on ...

le 18/01/2017 à 0:07
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Fruit d'une réflexion stratégique sur le Brexit ? T. May est arrivée au 2 eme tour après la débandade de B. Johnson et du UKIP qui n'ont pas pris leur responsabilité, l'Ecosse et l'Irlande sur le bord de déclencher une crise institutionnelle.. C'e...

à écrit le 17/01/2017 à 14:09
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L'Europe ne se portera que mieux sans son loup dans la bergerie. Les anglais n'ont toujours pris dans l'Europe que ce qui les intéressait. Au moins dorénavant, il faut le souhaiter, les choses seront claires. USA ou Europe, les anglais ont choisi leu...

le 17/01/2017 à 16:01
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Le vote aux Royaume Uni c'était 52/ 48, Trump a carrément perdu le vote populaire, les Russes avant la Crimée dealait des facilités pour venir en UE et le monde arabe c'est pas loin de rien vouloir dire... Fini la naiveté peut être, faisons ce qu il...

le 17/01/2017 à 16:47
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@ un peu de mesure : j'aime bien votre commentaire, mais je dirais "si on ne fait pas d'erreur politique... " c'est à dire, laisser aller nos "passions françaises"... Et ça, à entendre les candidats à la présidentielle, cela fait peur !!!

à écrit le 17/01/2017 à 14:06
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c'est pas une surprise c'est pas une surprise non plus que les ecossais vont demander l'independance.... avec les memes arguments que les anglais ont tenus a propos de l'europe....ca va devenir difficile de rester coherent la seule chance de may c'...

le 17/01/2017 à 16:49
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@churchill : exact, Nicola Sturgeon n'osera jamais passer le Rubicon, à mon avis !!!

à écrit le 17/01/2017 à 14:04
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Theresa May choisit le "hard Brexit" Petite erreur dans le titre Theresa May "choisit" le hard Brexit Voilà c'est corrigé

le 18/01/2017 à 9:22
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Oui, elle a compris qu'elle n'avait pas le choix, mais tente de faire croire le contraire à son opinion publique.

à écrit le 17/01/2017 à 13:56
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On comprend que l’Irlande, paradis fiscal situé au sein de l'UE veuille rester dans l'UE. La concurrence est rude et c'est le Luxembourg, autre paradis fiscal européen, qui risque de récupérer l'essentiel de ses clients.

le 17/01/2017 à 15:52
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Vous avez oublié les Pays Bas, ou la France (qui n'a pas hesité a exempter d'impot les revenus de l'UEFA pendant l'Euro), ou chypre. En fait, chacun est le paradis fiscal de son voisins sur un aspect ou un autre, car comme le mentionnait un grand exp...

le 17/01/2017 à 16:41
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Le Luxembourg est plus proche de l'Irlande que les pays bas, j'ai pris le paradis fiscal qui me semblait le plus proche géographiquement mais il y a peut-être plus près c'est possible mais pas les pays bas. Détendez vous mon ami, détendez vous.

le 17/01/2017 à 20:08
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oh mais tout va bien pour moi merci :) mon commentaire vise a faire comprendre qu'aucun Etat Européen n'est vertueux sur le sujet. Je mentionne les Pays-Bas car c'est une niche fiscale hollandaise qui permet a de nombreuse multinationales d'expatrier...

le 18/01/2017 à 11:23
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"mon commentaire vise a faire comprendre qu'aucun Etat Européen n'est vertueux sur le sujet. " J'explique votre idée: Mon voisin vidange sa voiture en pleine nature, donc comme il fait ça cela justifie le fait que je purge mon liquide de frein da...

le 18/01/2017 à 12:46
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@kida : vous avez raison, la structure fiscale est différente d'un pays à un autre, et les généralités bornées n'ont aucun intérêt, vous voyez ce que je veux dire... Ainsi, la Belgique et le Luxembourg sont vraiment sympa pour le patrimoine !!! Mais ...

le 18/01/2017 à 19:16
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a maduf: Donc vous êtes d'accord que fiscalement notre Europe c'est le grand n'importe quoi dans lequel les riches peuvent faire ce qu'ils veulent. "les généralités bornées n'ont aucun intérêt, vous voyez ce que je veux dire.." Ah, toujours l...

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