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Réduction de peine de Chelsea Manning : explosion de joie en ligne

Trois jours avant la fin de son mandat, Barack Obama a commué la peine de prison de la lanceuse d’alerte.

Le Monde

Publié le 18 janvier 2017 à 00h10, modifié le 18 janvier 2017 à 08h20

Temps de Lecture 1 min.

Barack Obama a accordé sa clémence à Chelsea Manning, qui doit sortir de prison en mai.

« VICTOIRE » : c’est en lettres capitales que WikiLeaks a salué mardi 17 janvier la décision de Barack Obama de commuer la peine de Chelsea Manning. La lanceuse d’alerte, qui purge depuis sept ans une peine de trente-cinq années de prison pour avoir transmis des centaines de milliers de documents confidentiels de l’armée américaine à l’organisation de Julian Assange, sera finalement libre en mai.

A peine la Maison Blanche avait-elle annoncé sa décision – à trois jours de la fin du mandat de M. Obama – que les réseaux sociaux exultaient. Des milliers de messages d’internautes, de célébrités et de défenseurs des libertés publiques ont salué la décision in extremis du président des Etats-Unis, après des mois de campagne active de la part des soutiens de Chelsea Manning.

« Dans cinq mois, tu seras libre. Merci pour ce que tu as fait pour nous tous, Chelsea ! Reste forte encore quelque temps ! », a écrit Edward Snowden, autre lanceur d’alerte iconique. Actuellement en Russie, il a plaidé à plusieurs reprises pour la libération de Chelsea Manning, et s’est fendu d’un remerciement à M. Obama.

« Alors, WikiLeaks, quand est-ce que Julian se rend ? »

« C’est une nouvelle incroyable ! (…) Merci à tous ceux qui ont appelé @POTUS [le président des Etats-Unis] à prendre cette décision », a déclaré l’ONG Amnesty International, très active dans cette campagne. L’Union américaine pour les libertés civiles (American Civil Liberties Union, ACLU) a exprimé sa joie pour sa « cliente » – l’un de ses avocats a assuré la défense de Chelsea Manning.

Birgitta Jonsdottir, éminente figure du Parti pirate islandais, un temps pressentie pour devenir première ministre d’Islande, a remercié M. Obama sur Twitter. « Je n’ai pas de mots, mais une profonde gratitude. Chère Chelsea, je suis impatiente de te rencontrer en personne. »

Si l’immense majorité des réactions immédiates à la décision du président des Etats-Unis étaient joyeuses, certains regards se sont très vite tournés vers M. Assange. Son organisation, WikiLeaks, avait promis en septembre que si M. Obama accordait « sa clémence » à Chelsea Manning, alors « Assange accepterait d’être emprisonné aux Etats-Unis en échange ». « Alors, WikiLeaks, quand est-ce que Julian se rend ? », a-t-on pu lire ici et là. D’autant que l’intention a été réitérée – bien que reformulée – dimanche dernier : « Si Obama accorde sa clémence à Manning, Assange acceptera l’extradition vers les Etats-Unis malgré l’inconstitutionnalité évidente de la procédure du département de la justice. »

Le Monde

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