Les appels à la police vont devenir payants

Les communications auprès des services administratifs de la préfecture de police seront bientôt surtaxées : 6 centimes de plus la minute.

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Comme la caisse d'allocation familiale ou la caisse d'assurance maladie, le standard des services administratifs de la préfecture de police de Paris facturera prochainement ses communications téléphoniques 6 centimes la minute.
Comme la caisse d'allocation familiale ou la caisse d'assurance maladie, le standard des services administratifs de la préfecture de police de Paris facturera prochainement ses communications téléphoniques 6 centimes la minute. © Pixabay

Temps de lecture : 2 min

Appeler la préfecture de police de Paris ou l'un des commissariats de la capitale coûtera bientôt 6 centimes d'euro de plus (la minute). Révélée par Le Parisien, la mise en service d'un nouveau standard s'accompagnera d'une nouvelle tarification des communications passées au 34 30, le nouveau numéro des services de police en région parisienne.

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L'activation de ce nouveau standard, baptisé en interne « Pfanu » (pour plateforme des appels non urgents), dont la mise en service a été confiée à une entreprise privée, la société Prosodie-Capgemini, devait être effectuée cette semaine. Elle a été repoussée d'au moins un mois en raison de problèmes techniques. La préfecture de police insiste sur un point : le 17, numéro d'urgence permettant de joindre police secours, restera gratuit. « Les services de la police judiciaire et celui des passeports resteront également joignables sur des numéros dédiés, et gratuits en dehors du coût de la communication. »

Polémique en perspective

Les autres appels passés auprès de la préfecture de police de Paris ou de ses antennes installées dans divers commissariats de la capitale deviendront, en revanche, payants. Le montant des revenus escomptés n'est pas communiqué à ce stade. Mais, l'an dernier, les services administratifs concernés ont recensé plus de 450 000 appels sur douze mois.

Les syndicats dénoncent ce système. Interviewé par Le Parisien, Frédéric Guillo, secrétaire général CGT de la préfecture de police, déclare ainsi « être totalement opposé au principe d'une surtaxe pour un service public ». La préfecture réplique qu'« il ne s'agit évidemment pas de faire des profits, (mais) simplement d'une mesure d'autofinancement pour moderniser (leur) système de traitement des appels non urgents ». D'autres services administratifs surtaxent déjà les appels qui leur sont passés : c'est le cas de la caisse d'allocation familiale de Paris, de la caisse primaire d'assurance maladie ou encore de la mairie de Paris joignable au 39 75.

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Commentaires (15)

  • freegirl.

    Payer, taxer, surtaxer... Allez y, prenez, toujours et encore dans le puits sans fonds que nous sommes Français. Attention au vote du mois de mai...

  • azimut62

    Maintenant l'Etat quitte ses fonctions régaliennes pour couvrir ses dépenses dans d'autre domaine qui, EUX, sont inutile

  • Gabinger

    Encore une sinistre nouvelle, la folie de taxation continue, mais on reste un pays ruiné, c'est sans fin et sans limites. C'est l’effet magique du socialisme.