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Agrilocal, une plate-forme internet entre producteurs et cantines

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Depuis trois ans, Agrilocal fait le lien entre producteurs et cantines pour tenter de donner une saveur plus vauclusienne aux assiettes.

A la cantine (illustration)
A la cantine (illustration) © Maxppp - Jean-Louis Pradels

Le troisième forum Agrilocal a fait se rencontrer ce mercredi à la chambre d'agriculture de Vaucluse des cuisiniers, des responsables de restauration collective et des agriculteurs.

Agrilocal est une plate-forme internet de mise en relation que le département de Vaucluse a lancée il y a trois ans. Elle doit permettre de favoriser les circuits courts dans les cantines (scolaires, maisons de retraite, collectivités).

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Les acheteurs lancent une demande en fruits et légumes ou volailles, les agriculteurs et éleveurs y répondent pour livrer dans les délais d'approvisionnement.

"Nous avons pris contact avec un petit regroupement d'agriculteurs, qui font essentiellement du bio. D'ici 2020, nous devons avoir 20% de produits bio" - Abdelkrim Mengueda, cuisiner au lycée René-Char d'Avignon

27 collèges, neuf lycées, 10 communes et intercommunalités de Vaucluse et le centre hospitalier de Montfavet utilisent la plate-forme.

Mais pas toujours facile de trouver quelqu'un qui puisse répondre en terme de quantité et de délais.

"Peu d'agriculteurs étaient en capacité de répondre si je faisais une consultation à 8-10 jours. Tous les produits de saison, il suffit qu'on ait un aléa climatique, on peut vite se retrouver coincé." - Hugues Fortuna, directeur de la restauration de la ville d'Avignon

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Les agriculteurs sont demandeurs. Mais il n'est pas toujours évident de faire du très local.

"On travaille assez loin de l'exploitation, Mazan, Monteux, Valréas... J'aimerais rencontrer les gens des collectivités d'Orange, Bollène, à 10 km de chez moi et je n'arrive pas à travailler avec eux aujourd'hui." - Florence Gaigne, chevrière à Mornas

Pour les agriculteurs, c'est aussi un investissement, en plus du travail habituel sur l'exploitation.

"Il faut s'inscrire, livrer une première fois, il y a une habitude à prendre : ça nous prend du temps, de l'énergie... Les quantités sont trop faibles aujourd'hui pour développer un atelier spécifique sur une exploitation." - Hervé Largui, producteur de pommes et de poires à Cavaillon

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