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Les salariés d’Europe 1 dénoncent un « état d’urgence » dans leur radio

Les mauvais résultats d’audience de la station ont provoqué le vote d’une motion hostile à la direction, jeudi.

Par  et

Publié le 19 janvier 2017 à 16h04, modifié le 19 janvier 2017 à 16h08

Temps de Lecture 1 min.

« Etat d’urgence à Europe 1 ». C’est le titre d’un texte qui a été approuvé, jeudi 19 janvier, à l’unanimité des 170 salariés réunis en assemblée générale, quelques heures après la publication par Médiamétrie de résultats d’audience mauvais pour la radio du groupe Lagardère. En novembre-décembre 2016, son audience est tombée à 8,1 %, désormais très loin derrière la rivale historique, RTL, et à hauteur d’une concurrente naguère prise de haut, RMC.

Ces résultats « provoquent un profond traumatisme au sein des équipes », constate ce texte, véritable réquisitoire contre la gestion de la radio par Denis Olivennes, le président de Lagardère Active, et la direction générale d’Europe 1, occupée jusqu’en décembre par Fabien Namias et désormais par Richard Lenormand. « Ces équipes étaient déjà là il y a cinq ans, à l’époque où Europe 1 attirait 1 million d’auditeurs de plus qu’aujourd’hui », rappelle le texte, dans une allusion limpide à l’arrivée de M. Olivennes à la tête de Lagardère Active, fin 2011.

« Série de changements malencontreux »

Longtemps silencieuses, les équipes jugent aujourd’hui « insupportables » tant les pertes d’auditeurs que « les explications données vague après vague par la direction ». Elles contestent « la série de changements malencontreux intervenus sur l’antenne depuis le départ de Laurent Ruquier [en 2014] » qualifiés de « solutions faciles, coûteuses et, au final, à côté de la plaque ».

Affiche pour un appel à une Assemblée générale à Europe 1, le 19 janvier.

Au-delà de leur direction, les salariés s’adressent directement à leur actionnaire Arnaud Lagardère, qui contrôle le groupe. « C’est maintenant qu’il doit montrer qu’il tient à Europe 1 en réinjectant massivement de l’argent dans l’entreprise », écrivent-ils. De leur direction, ils attendent d’être associés aux décisions et de voir titularisés les salariés précaires.

Celle-ci avait tenté, jeudi matin, d’apaiser les équipes en prenant la parole, après la publication des résultats, notamment en mettant en avant les chiffres sur le numérique. Les dirigeants ont évoqué un plan de développement « Europe 1 2018 » dont la mise en œuvre coïnciderait avec le déménagement attendu l’année prochaine. Mais cette perspective fait craindre à certains des mesures d’économies, notamment sur la masse salariale. Jusqu’ici, celles-ci ont été limitées à la partie presse du groupe.

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