Droits des femmes : le grand bond en arrière ?

Une militante féministe proteste contre l'élection de Trmp ©AFP - GERARD JULIEN
Une militante féministe proteste contre l'élection de Trmp ©AFP - GERARD JULIEN
Une militante féministe proteste contre l'élection de Trmp ©AFP - GERARD JULIEN
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Machiste assumé, misogyne convaincu et traînant derrière lui de nombreuses accusations d’agressions sexuelles, Donald Trump deviendra malgré tout, ce vendredi 20 janvier à 18h, le 45e Président américain.

Avec
  • Laurence Rossignol Sénatrice PS de l'Oise et ancienne ministre des familles, de l'enfance et des droits des femmes

A la veille de ce qui aurait dû être l’intronisation de la première femme présidente de l’histoire des Etats Unis, et alors qu’une vague populiste déferle sur l’Amérique et l’Europe en menaçant les femmes d’un inquiétant retour en arrière, France Culture consacre une journée spéciale à la longue marche des femmes, d’ici et d’ailleurs.

"Chaque femme ressent de l'écoeurement face à l'élection de Trump qui affiche aussi clairement son sexisme [...] L'élection de Trump, c'est l'autorisation implicite pour les Américains de se comporter comme lui". Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes

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Pour débuter cette journée placée sous le signe du combat pour l’émancipation des femmes, Guillaume Erner reçoit aujourd’hui dans Les Matins de France Culture Laurence Rossignol, Ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes. Elle sera rejointe en seconde partie d’émission par Faouzia Charfi, ancienne secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique en Tunisie.

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Laurence Rossignol a également réagi à la décision polémique de l'Académie des arts et techniques du cinéma de choisir Roman Polanski comme président des César 2017 :

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Je trouve que c'est un choix qui témoigne d'une indifférence à l'égard des faits qui lui sont reprochés. En fait, ce n'est pas grave pour les organisateurs que Roman Polanski soit poursuivi aux États-Unis et ait à son actif le viol d'une jeune fille de 13 ans, d'une enfant de 13 ans. Et cela s'inscrit à mon sens dans une espèce de banalité à l'égard du viol, ce que les féministes désignent comme "la culture du viol".

Retrouvez ici la deuxième partie de l'émission.

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