L'athlétisme russe est mis au ban depuis novembre 2015 en raison d'un dopage institutionnalisé. Image d'illustration.

Les relations intimes des athlètes peuvent fausser les résultats de leurs tests antidopage selon le vice-Premier ministre russe en charge des Sports. Image d'illustration.

afp.com/FRANCK FIFE

Selon le vice-premier ministre russe en charge des Sports, Vitaly Moutko, les relations intimes des athlètes peuvent fausser les résultats de leurs tests antidopage, notamment dans le cas des femmes. Selon lui, elles garderaient en elles "l'ADN masculin" après un rapport sexuel.

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"Vous savez, si vous avez un rapport sexuel cinq jours avant un test antidopage, ils peuvent trouver de l'ADN masculin en vous", a-t-il déclaré dans des propos rapportés jeudi soir par le site russe d'informations sportives Sport-Express.

L'exemple de Richard Gasquet

Ces déclarations de Vitali Moutko, ancien ministre des Sports, interviennent après la publication en décembre dernier de la version finale du rapport du juriste canadien Richard McLaren. Ce document met en lumière un programme institutionnalisé de dopage entre 2011 et 2015 ayant bénéficié à plus de 1000 sportifs russes.

Vitaly Moutko estime également que les tests antidopage peuvent être faussés si l'athlète a "embrassé une fille qui a pris des drogues". "Les (athlètes) étrangers sont réhabilités sur ce principe tandis que les Russes, eux, sont punis", a assuré le vice-premier ministre.

En 2009, le joueur de tennis français Richard Gasquet, contrôlé positif à la cocaïne, avait plaidé non coupable, affirmant avoir embrassé dans une discothèque une jeune femme qui avait pris de la drogue à son insu. Il avait été totalement blanchi par le Tribunal arbitral du sport.

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