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Premier couac pour le centre de déradicalisation ouvert en septembre denier sur le domaine de Pontourny à Beaumont-sur-Vernon, en Indre-et-Loire, le premier établissement du genre en France. Un de ses pensionnaires a été interpellé mardi 17 janvier alors qu'il se trouvait en permission de sortie dans le Bas-Rhin, a rapporté le quotidien régional Les Dernières Nouvelles d'Alsace. Le Monde revient ce vendredi sur les dessous de cette histoire, qui pourrait jeter l'opprobre sur les bonnes intentions du ministère de l'Intérieur en matière de lutte contre le djihadisme.
Mustafa S., 24 ans, a été interpellé avec deux autres hommes lors d'une opération antiterroriste, mardi à Wissembourg. Ils sont soupçonnés d'avoir voulu se rendre en Syrie en mai 2016, mais leur projet avait avorté à cause d'un contrôle policier à la frontière germano-autrichienne. Mustafa S. est bien connu des services de renseignements. Il faisait partie de la filière de Strasbourg, un groupe de jeunes originaires du Bas-Rhin qui avaient déjà tenté de rallier la zone irako-syrienne entre décembre 2013 et avril 2014. Y figurait notamment Foued Mohamed-Aggad, l'un des terroristes du Bataclan. Mustafa S. n'a jamais rejoint la Syrie, retenu par sa famille, mais il restait étroitement surveillé.
Pas le profil pour le centre
Un lourd passif avec lequel il n'aurait jamais dû passer les portes du centre de déradicalisation de Beaumont-sur-Vernon, où il y a pourtant été admis en septembre 2016. Car au moment de l'inauguration du centre, le préfet d'Indre-et-Loire avait été clair : « Aucun (pensionnaire) ne sera sous main de justice pour fait de terrorisme, n'aura tenté d'aller en Syrie ou n'aura été condamné pour des faits de violence. » Le site du ministère de l'Intérieur indique également dans un document que l'établissement accueille des « jeunes majeurs de moins de 30 ans en début de processus de radicalisation et non engagés dans des actions violentes ».
Pas vraiment le profil de Mustafa S. donc, à tel point que la DGSI avait émis un avis négatif sur son intégration dans ce centre, compte tenu du risque de récidive qui existait. Alors quand ces mêmes services l'ont interpellé mardi et que l'information a été divulguée par Les Dernières Nouvelles d'Alsace, le ministère de l'Intérieur a passé consigne de ne laisser filtrer aucune information sur son profil, et encore moins sur son admission dans le centre, rapporte Le Monde. Le directeur du centre de Pontourny, visiblement briefé, a affirmé au journal qu'il ne « connaissait pas » Mustafa S. Pourtant, l'établissement ne compte que cinq pensionnaires. Selon une source du quotidien du soir, là serait d'ailleurs une des explications à l'intégration de Mustafa S. Les autorités auraient accepté d'admettre un pensionnaire plus radicalisé que les autres parce qu'elles n'arrivaient pas à remplir le centre, qui est prévu pour 25 individus.
... Il faut vraiment croire au Père Noël pour espérer "déradicaliser" les djihadistes... C'est un coup à inciter les Français (du moins ceux qui réfléchissent encore) à voter "Trump" au mois de Mai prochain !...
I R R E C U P E R R A B L E ! Oui, comment faire avec des personnes endoctrinées depuis l'âge de 3 ans avec un QI de 12, CAD moins qu'une moule et encore les tests ne sont pas terminés pour cette dernière.
... La déradicalisation est une vaste mascarade. On ne pourra jamais empêcher les gens d'avoir des convictions, aussi radicales soient-elles, ni revenir sur un lavage de cerveau bien préparé. De même que l'influence de la famille ou des fréquentations est toujours bien plus forte que celle d'étrangers tenant un discours convenu. Ces radicalisés sont déjà foutus.
La seule solution que je voie, c'est d'interdire toute forme de prosélytisme religieux à destination d'un public mineur, et ça concerne aussi la famille. Qu'on les laisse donc se construire tranquillement, ils décideront eux-mêmes à leur majorité s'ils veulent d'une religion dans leur vie.