Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Les sociaux-démocrates allemands choisissent Martin Schulz pour affronter Merkel aux élections

Selon de récents sondages, l’ancien président du Parlement européen paraît nettement mieux placé que Sigmar Gabriel face à la chancelière pour les prochaines législatives.

Le Monde avec AFP

Publié le 24 janvier 2017 à 16h59, modifié le 24 janvier 2017 à 20h31

Temps de Lecture 2 min.

Martin Schulz a récemment quitté la présidence du Parlement européen, après avoir décidé de ne pas briguer un troisième mandat.

Le Parti social-démocrate allemand a annoncé, mardi 24 janvier, qu’il proposait l’ancien président du Parlement européen Martin Schulz pour affronter Angela Merkel dans la course à la chancellerie à l’occasion des élections législatives de septembre.

Martin Schulz a récemment quitté la présidence du Parlement européen, après avoir décidé de ne pas briguer un troisième mandat. Son nom a été choisi « de manière unanime » par les responsables du parti, a dit à la presse l’actuel président du SPD, Sigmar Gabriel, après avoir annoncé qu’il renonçait à briguer ce poste en raison de son impopularité.

Le renoncement de Sigmar Gabriel

Ce dernier, qui a également annoncé quitter la présidence des sociaux-démocrates, avait justement recommandé M. Schulz en refusant de se porter candidat. « Si je me présentais, j’échouerais et avec moi le SPD », a dit Sigmar Gabriel, dont le parti est crédité d’environ 20 % des intentions de vote dans les sondages.

Il s’agit d’un score historiquement très bas, de plus de 5 points inférieur au résultat des sociaux-démocrates lors des précédentes élections de 2013, et surtout près de 15 points sous le score pronostiqué actuellement pour le parti conservateur de la chancelière (CDU).

Le SPD avait prévu à l’origine d’annoncer dimanche le nom du concurrent de Mme Merkel, et les médias allemands s’attendaient à ce que ce soit M. Gabriel qui entre dans la course. Il faisait jusqu’ici figure de candidat naturel du SPD.

Assurer « la survie du parti »

Selon de récents sondages, Martin Schulz, dont l’essentiel de la carrière s’est déroulé au niveau européen, apparaît nettement mieux placé pour tenter d’empêcher Mme Merkel de gagner un quatrième mandat à la chancellerie à l’issue des législatives du 24 septembre. Il est, derrière l’actuel ministre social-démocrate des affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, et le ministre conservateur des finances, Wolfgang Schäuble, parmi les personnalités politiques les plus appréciées des Allemands.

Le SPD peine depuis 2013 à se démarquer de la politique de Mme Merkel, qui a recentré son parti (CDU), notamment sur les questions d’immigration, siphonnant l’électorat traditionnel des sociaux-démocrates. Par ailleurs, Sigmar Gabriel, personnalité abrupte, n’a jamais réussi à se faire réellement apprécier des Allemands.

Lors d’une réunion de cadres du parti mardi, M. Gabriel a d’ailleurs souligné, selon le site de l’hebdomadaire Der Spiegel, que sa décision visait à assurer « la survie du parti » qu’il dirige depuis 2009, sans parvenir à s’imposer comme une alternative crédible à Angela Merkel, au pouvoir depuis plus de onze ans.

Concernant son propre avenir politique, M. Gabriel a dit vouloir prendre la tête de la diplomatie allemande, l’actuel ministre des affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, devant être élu le 12 février par un collège de grands électeurs à la présidence allemande, un poste essentiellement honorifique.

Lire aussi Article réservé à nos abonnés La présidentielle allemande crée des tensions dans la coalition

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.