ETUDELes sex toys plus sûrs que les jouets

Sex toys: Moins de substances dangereuses que dans les jouets pour enfants

ETUDEC’est ce qu’a indiqué ce lundi l’autorité d’inspection des produits chimiques suédoise, qui a eu l’idée de faire la comparaison, au moyen d’analyses menées en 2015 et l’an dernier…
Sex toy illustration
Sex toy illustration - Paul Brown / Rex Featur/REX/SIPA
20 Minutes avec agences

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Les sex toys contiendraient moins de matières dangereuses que les jouets. En effet, sur 44 sex toys analysés, 2 % contenaient des produits chimiques interdits, contre 15 % des 112 jouets d’enfants passés au crible.

C’est ce qu’a indiqué ce lundi l’autorité d’inspection des produits chimiques suédoise, qui a eu l’idée de faire la comparaison, au moyen d’analyses menées en 2015 et l’an dernier.

Paraffine chlorée et phtalates

« C’était la première fois que nous menions cette étude » et « c’était un peu étonnant », a commenté une inspectrice, Frida Ramström, interrogée par l’AFP. D’après elle, les vendeurs d’accessoires sexuels choisissent des fournisseurs soucieux des normes sanitaires européennes. « Les sociétés suédoises achètent à des distributeurs et savent poser leurs exigences ».

Ainsi, seul un godemiché en plastique a posé problème, les analyses ayant révélé la présence de paraffine chlorée, un composé dangereux pour l’environnement et soupçonné d’être cancérigène. Trois sex toys contenaient également des phtalates dans des concentrations supérieures à 0,1 %, seuil au-delà duquel ils doivent en principe être mentionnés.

Un marché du jouet plus éclaté

Pour ce qui est des jouets, majoritairement importés d’Asie, l’inspectrice a estimé qu’il était difficile d’expliquer pourquoi les normes étaient plus souvent enfreintes. Mais selon Björn Malmström, porte-parole de l’agence suédoise, l’explication viendrait du fait que le marché du jouet est plus éclaté.

Il est en effet caractérisé par la présence de nombreux petits producteurs ou importateurs, qui ne pèsent pas suffisamment pour contraindre leurs sous-traitants à respecter les normes, d’après le spécialiste.

L’Inspection des produits chimiques souligne cependant que ses échantillonnages « ne reflètent pas la réalité de l’ensemble du marché d’un groupe de produits donné ».

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