Les Kurdes, on en entend parler aux actualités, mais on connaît peu de leur culture. Venus d'Irak, d'Iran ou de Turquie, les virtuoses de Nishtiman font vivre le riche répertoire musical d'un peuple rebelle et sans pays.
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Publié le 27 janvier 2017 à 08h30
Mis à jour le 08 décembre 2020 à 03h37
Ils seraient quelque quarante millions et ont vu leur rêve de nation voler en éclats en 1923, après le démantèlement de l'Empire ottoman : opprimés depuis près d'un siècle, les Kurdes sont aujourd'hui réunifiés en musique par le flamboyant projet Nishtiman (« patrie » en kurde). Transcendant les frontières officielles, il fédère pour la première fois les musiques des Kurdistan turc, iranien et irakien. Seuls manquent les Kurdes syriens, à cause de la guerre. « Certains musiciens ont réussi à sortir du pays, mais leur statut de réfugié les empêchait de voyager pour les concerts », explique Hussein Zahawy, directeur artistique de Nishtiman.C'est ce percussionniste qui a
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