"Mme Fillon, rendez-nous ces 500.000 euros" : une pétition rassemble déjà 160.000 signatures
Une pétition demandant à Penelope Fillon de rendre l'argent perçu en tant qu'attachée parlementaire a été appuyée par plus de 160.000 signatures en l'espace d'une journée.
L'auteur de la pétition s'adresse directement à Penelope Fillon. (Reuters)
"Mme Fillon: rendez-nous les 500.000 euros". En réaction au "Penelope gate", une pétition demandant à Penelope Fillon de rendre l'argent perçu en tant qu'assistante parlementaire a fait le tour du web. En un peu plus de 24 heures, elle a reçu l'appui de plus de 160.000 signataires. Le message envoyé par l'auteur est simple : "C'est une question de morale et d'éthique : si vous n'avez pas effectué réellement ce travail d'attachée parlementaire, nous vous demandons de rembourser ces 500.000 euros à l'Assemblée Nationale et donc à nous, le peuple français".
Une pétition pour "combattre ce système d'entre-soi"
Une référence directe à l'un des deux volets du scandale Penelope Fillon . D'après le Canard Enchaîné, la femme du candidat de la droite a perçu 500.000 euros brut en tant qu'assistante parlementaire. Autre volet de l'affaire que n'évoque pas la pétition, Penelope a aussi perçu 100.000 euros brut de la Revue des deux Mondes pour un salariat de plus d'un an dont les seules traces sont deux notes.
A l'origine de ce texte, on trouve un habitué des pétitions, Christophe Grébert. Cet élu centriste de Puteaux avait déjà lancé en 2009 une pétition contre la nomination de Jean Sarkozy à l'EHPAD. Interrogé par Challenges , l'auteur explique avoir fait cette pétition "pour combattre ce système d'entre soi. Ces politiques qui peuvent tout faire sans contrat rendre". Il juge notamment la justice "très faible pour combattre les phénomènes de corruption car très mal équipée pour combattre ces pratiques", en citant les Balkany en exemple.
Une demande "de citoyen à citoyen" adressée à Penelope Fillon
"J'espère juste que le message soit entendu par Penelope Fillon. Tout le monde parle d'elle et personne ne l'a entendue. Elle est directement visée, c'est son mari qui parle à sa place. Je pense qu'on l'empêche de parler. Qu'elle comprenne que ce n'est pas un message agressif mais une demande de citoyen à citoyen", explique aussi Christophe Grébert, qui "fait confiance à sa morale car c'est une catholique pratiquante".
Lire aussi : Les deux imprécisions dans la défense de François Fillon
Christophe Grébert réfute "être un juge" et se place "au niveau de la morale et de l'éthique". Il se défend aussi de tout populisme. "Ce n'est pas populiste. Je fais de la politique bénévolement. Je n'ai rien à gagner dans cette histoire, je ne participe pas aux futures élections. Je ne soutiens personne à la Présidentielle", réplique l'élu centriste.
Source: leJDD.fr
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