La « Junk food » ne passe pas inaperçue. Des aliments bien gras et sucrés parsèment les rues, et supermarchés. Un régime alimentaire qui attire les enfants. En cause, le cerveau, affichant des signaux différents face à ce type de nourriture. Un contraste, chez les jeunes et les adultes. « The American Journal of Clinical Nutrition » a réalisé une expérience sur ce sujet. Les résultats permettent d’en savoir un peu plus.
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Les signaux alimentaires sont omniprésents dans la société et peuvent déclencher une surconsommation. L’obésité infantile explose depuis quelques temps. À la source, les cerveaux des enfants qui sont toujours en développement, notamment dans les zones d’inhibition, c’est à dire du contrôle. Influant sur leurs envies nutritives.
C’est dans ce contexte, que les scientifiques ont choisi d’étudier le comportement d’enfants âgés de 10 à 12 ans et d’adultes, de 32 à 35 ans. Tous sont passés par une visualisation d’aliments sains et malsains à l’aide de données d’imagerie. L’équipe examine alors les réponses.
Adultes comme enfants s’avèrent plus attirés par les aliments malsains, d’avantages attrayants. Toutefois, avant douze ans, le cerveau encore en maturation montre que les régions cérébrales activées ne sont pas toutes les mêmes que celles des adultes. Les zones de récompense, de motivation et de mémoire s’animent principalement. Cette zone de maturation et de récompense située dans le cortex moteur est stimuler plus fortement que celle des adultes.
Les enfants, ayant un IMC plus élevé ont moins d’activation dans les zones inhibitrices en réponse à des aliments malsains. L’attraction avec la « malbouffe » prend des proportions supplémentaires, ils sont potentiellement plus sensibles aux signaux alimentaires tentants.
Quel solution pour lutter ? Ne plus allumer la télévision. Faire porter des œillères aux enfants partout où ils vont. Réussir à faire face à ces milliers de publicités qui incitent au gras, et sucré subtilement, tout en rajoutant qu’il faut manger sain et faire du sport ?
Sources : AJCNNUTRITION - SCIENCESETAVENIR
Mots-clés : enfants adultes - obésité visuelle - étude stimulation