MEDIASPenelopeGate: «La pire accusatrice c'est madame Fillon elle-même»

VIDEO. Affaire Penelope Fillon: «On s’excuse d’avoir été petit bras, il nous manquait 300.000 euros»

MEDIASLe rédacteur en chef du «Canard Enchaîné» estime que « la pire accusatrice dans cette affaire, c'est madame Fillon elle-même »...
Louis-Marie Horeau sur BFMTV, le 31 janvier 2017.
Louis-Marie Horeau sur BFMTV, le 31 janvier 2017. - BFMTV
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le pire ennemi des Fillon, c’est eux-mêmes ? Louis-Marie Horeau, le rédacteur en chef du Canard Enchaîné, à l’origine du « Penelopegate », a déclaré mardi que « la pire accusatrice dans cette affaire » était « madame Fillon elle-même ».

« La pire accusatrice dans cette affaire, c’est madame Fillon elle-même, elle n’a cessé de répéter "moi je suis une femme au foyer, je ne m’occupe pas des affaires politiques de mon mari". Elle l’a répété plein de fois », a déclaré Louis-Marie Horeau sur BFMTV.

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Une semaine après ses premières révélations, Le Canard enchaîné en remet une couche et fait état de plus de 900.000 euros perçus par l’épouse de l’ancien Premier ministre comme assistante parlementaire ainsi qu’à la Revue des Deux Mondes, et chiffre à 84.000 euros les revenus perçus par deux enfants du candidat de la droite.

« On lui a posé des questions, il nous a donné des éléments qu’on a vérifiés »

« On a réussi à reconstituer les salaires de façon très précise (…). On s’excuse d’avoir été petit bras la semaine dernière en disant 500.000, en réalité il nous manquait 300.000 euros », a lancé le rédacteur en chef de l’hebdomadaire satirique, qui s’est défendu de « feuilletoner ». « On ne garde pas sous le coude en disant qu’on en garde un peu pour la semaine prochaine. Quand on a terminé l’enquête, quand on a les éléments, on publie », a-t-il dit.

« Une équipe de trois journalistes (du Canard) a travaillé sur les contradictions qu’on a repérées dans les propres déclarations de François Fillon à la Haute Autorité », a-t-il dit, précisant que les journalistes, qui ont enquêté « pendant des semaines », avaient « envoyé plusieurs lettres à François Fillon ».

« On lui a posé des questions, au début il a répondu, il nous a donné des éléments qu’on a vérifiés. On a vu qu’il y avait des choses qui ne collaient pas et on est arrivés à cette enquête », a-t-il raconté. Louis-Marie Horeau s’est également indigné des questions sur les sources de cette affaire, rappelant que « le secret des sources est quand même d’après ce que dit la Cour européenne la pierre angulaire de la liberté de la presse ». « C’est vrai que la démocratie française est secouée par tout ça mais on peut quand même espérer qu’au bout du bout de tout ça il sortira un bien, un assainissement », a-t-il dit. « Les gens qui ne sont pas vertueux viennent quelquefois à la vertu sous la menace. Je pense qu’il n’y a pas d’autre voie que de continuer », a-t-il conclu.

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