Ferrari : les 8000 bolides vendus en 2016 ont rapporté gros
La marque au cheval cabré a vu son chiffre d’affaires grimper de 8,8 % à 3,1 milliards d’euros. Ses profits ont bondi de 28,3 %. Et 2017 s’annonce encore plus faste.
Par Maxime Amiot
En 2016, seuls 8.000 chanceux dans le monde ont pu s’offrir une Ferrari. Cette clientèle de luxe, en légère croissance (+4,6 % comparé à 2015), a pourtant permis à la marque italienne de générer des résultats très volumiques : un chiffre d’affaires de 3,1 milliards d’euros (+8,8 % sur un an), et un résultat d’exploitation de 880 millions d'euros, en hausse de 28,3%.
Les bolides surpuissants de la marque au cheval cabré continuent de défier les nouveaux codes de l’automobile moderne (sobriété, vitesse limitée, voire déléguée en conduite assistée) aidés par la prospérité grandissante grandes fortunes mondiales. Et ce n’est pas fini : pour 2017, Ferrari table sur un revenu supérieur à 3,3 milliards d’euros, avec 8.400 véhicules vendus, et un résultat d’exploitation supérieur à 950 millions d’euros.
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Principal levier de ces réussites, les bonnes performances de la 488 GTB, de la 488 Spider, et des nouvelles GTC4Lusso et de LaFerrari Aperta. Des modèles qui ont surtout trouvé preneurs en Europe (45 % des livraisons), devant les Etats-Unis (33 % des ventes), où les ventes restent presque stables (+1,8 %), tout comme en Chine (+1,5%). Les milliardaires du Vieux Continent ont surtout sorti le carnet de chèques en Italie (+28 %), en Allemagne, tandis que la France, avec 235 bolides écoulés, signe un record de ventes (+12 %). A noter que les supercars ne sont pas la seule source de revenus de Ferrari. Celle-ci a ainsi généré 448 millions de revenus via ses nombreux produits dérivés, et 338 millions d’euros grâce aux livraisons de moteurs à Maserati et à la Formule 1.
Les investisseurs sont séduits. Le cours de Ferrari a ainsi grimpé de 3,41 % à la Bourse de Milan. Plus d’un an après sa mise en Bourse et sa scission avec Fiat-Chrysler, la marque affiche une capitalisation de 11,3 milliards d’euros. Pas si loin de son ex-grande sœur Fiat-Chrysler - 14,5 milliards d’euros pour 4,7 millions de véhicules-. Un joli coup pour la famille Agnelli , premier actionnaire de Ferrari, et son président Sergio Marchionne ...
Maxime Amiot