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Etats-UnisTerrorisme: Téhéran pointé du doigt par Mattis

Lors d'une conférence avec son homologue japonaise Tomomi Inada, le secrétaire américain à la Défense James Mattis s'en est pris à l'Iran, accusé de soutenir le terrorisme. (Samedi 4 février 2017)

Le secrétaire américain à la Défense James Mattis a déclaré samedi à Tokyo que l'Iran était l'Etat apportant le plus important soutien au terrorisme, alors que le président américain Donald Trump a imposé vendredi des sanctions contre Téhéran.

«En ce qui concerne l'Iran, c'est le plus grand Etat soutenant le terrorisme au monde», a déclaré au cours d'une visite à Tokyo le chef du Pentagone tout en ajoutant qu'il ne voyait pas de nécessité actuellement de renforcer le nombre de militaires américains au Moyen-Orient. «Et je pense qu'il est sage de s'assurer que l'Iran reconnaisse que ce qu'il fait attire l'attention de beaucoup de gens», a ajouté James Mattis au cours d'un point de presse commun avec son homologue japonaise Tomomi Inada.

«Il n'est pas bon de l'ignorer. Il n'est pas bon de le nier mais en même temps je ne vois pas la nécessité d'accroître le nombre de soldats que nous avons au Moyen-Orient. Ce n'est pas dans les projets au moment présent. Nous avons toujours la capacité de le faire mais maintenant je ne pense pas que cela soit nécessaire», a-t-il déclaré en réponse à une question.

Représailles de la République islamique

Le président américain Donald Trump a imposé vendredi des sanctions contre l'Iran et son programme de missiles balistiques, Téhéran prenant aussitôt des mesures de représailles en plein regain de tensions entre les deux adversaires historiques. Donald Trump a ainsi mis à exécution ses menaces de durcir la position de Washington envers la République islamique, mais sans faire dérailler pour l'instant l'accord international sur le nucléaire iranien scellé en 2015 par son prédécesseur Barack Obama.

James Mattis effectue depuis jeudi une tournée en Corée du Sud et au Japon destinée à rassurer ces deux alliés de Washington dans la région sur la solidité des alliances militaires qui les lient aux Etats-Unis.

AFP