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Le portable, la deuxième maison des ados

Fan de mode, Anissa passe «4 à 5 heures par jour» pour partager ses «coups de cœur» vestimentaires. Sébastien SORIANO/Le Figaro

Les 6-7-8 février ont été décrétés «journées sans smartphone». Une hérésie pour les 12-17 ans, tant la communication sur les réseaux sociaux est une partie intégrante de leur quotidien.

«Ma vie est finie, tout simplement!», s'effare Inès, les yeux grands comme des soucoupes. La jeune collégienne de 14 ans ne parle pas d'un accident, d'échec scolaire ou d'un drame familial, elle vit «l'angoisse» à la seule évocation d'être privée de son smartphone pendant une journée, «une heure même!». Comme si on l'amputait d'un membre. Pour elle, les 6-7-8 février décrétés journées sans téléphone portable sont une hérésie.

« Mon portable, c'est ma vie »

Martin, en classe de troisième

«Mon portable, c'est ma vie», abonde Martin, en classe de troisième. Même chose pour Rémi, Lina, Arthur, Marie, Jawed, Louane, Alban, Syrine, Salomé, David ou Anissa, tous âgés de 14 à 15 ans, tous issus de milieux sociaux et de modèles familiaux différents. À croire que «leur téléphone portable est une extension d'eux-mêmes», témoigne Béatrice, une maman désarmée par leur «addiction». Ce rapport névrotique au téléphone a même été nommé par les Anglais: la nomophobie, contraction de «no mobile phobia», la phobie de ne pas avoir son mobile à portée de main. Une étude…

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3 commentaires
  • CHANTAL DRAMARD

    le

    Il faut obliger les parents a installer des ecrans pour neutraliser TOUS les sites dangereux pour leurs enfants.

  • Blue Smoke

    le

    Une seule régle à la maison avec une ado et un jeune adulte pas de téléphone et de tv à table et cela vaut aussi pour les invités.

  • Bangaly Cisse 1

    le

    Le téléphone c'est ma vie et sans le mien je n'y peu rien faire

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