Angela Merkel, le couteau dans une main, et dans l’autre, la tête de son adversaire social-démocrate, Martin Schulz (SPD), aux élections législatives du 24 septembre. À sa manière, satirique, provocatrice – et expérimentée, l’édition allemande de Charlie Hebdo affiche sa solidarité avec l’hebdomadaire de Hambourg Der Spiegel – dont la une de la semaine (Trump ayant décapité la statue de la Liberté) soulève une vive polémique dans les médias d’outre-Rhin et auprès du Conseil de la presse, garant de l’éthique journalistique et qui a reçu pas moins de seize dépôts de plainte.

Les lecteurs du Spiegel sens dessus dessous”, titre Charlie Hebdo, qui décline les bouleversements suscités par l’arrivée d’une nouvelle tête sur la scène politique. En Allemagne, il s’agit de “l’effet Schulz” : pour la première fois depuis 2006, le candidat Schulz réussit à faire grimper le SPD à la hauteur de la CDU d’Angela Merkel, voire à passer en première position dans les sondages avec 31 % d’intentions de vote contre 30 % pour la CDU.

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