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Mélenchon : "On ne se paiera pas ma tête en me faisant des bisous partout"

"Quand on me dit que je veux des têtes, non, je n'en ai jamais demandé. Mais je ne veux pas qu'on se paie la mienne", a déclaré Jean-Luc Mélenchon à propos d'un éventuel rapprochement à gauche en vue de la présidentielle. 

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Mélenchon se dit ouvert aux discussions mais ne veut pas "qu'on se paie sa tête".
Mélenchon se dit ouvert aux discussions mais ne veut pas "qu'on se paie sa tête". © Abaca Press

 

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Mélenchon se dit ouvert aux discussions mais ne veut pas "qu'on se paie sa tête". (Abaca Press)

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Lors d'une conférence de presse contre le Ceta*, Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon - tous deux députés européens - étaient dans la même pièce lundi. Mais pas pour parler des discussions à gauche en vue de la présidentielle. Pour autant, ils se seront au moins croisés : la semaine dernière l'écologiste avait laissé un message sur le répondeur du candidat de la France insoumise et ce dernier lui avait dit, via Twitter, qu'il ne consultait pas ses messages vocaux…

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"Bien plus efficace que les SMS : se voir en vrai", a tweeté le directeur de campagne de Yannick Jadot, Alexis Braud.


"Je suis toujours ouvert à parler avec tout le monde"

Interrogé, en marge de ce rendez-vous, sur une éventuelle candidature commune à gauche, Jean-Luc Mélenchon a affirmé qu'il n'y avait de son côté "aucun blocage à la discussion". "Je suis toujours ouvert à parler avec tout le monde", a-t-il ajouté. "Quand on me dit que je veux des têtes, non, je n'en ai jamais demandé. Mais je ne veux pas qu'on se paie la mienne", a poursuivi le candidat de la France insoumise, qui rejetait dimanche dans La Provence toute "majorité composite".

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"On ne se paiera pas ma tête en me faisant des bisous partout pour ensuite essayer de me faire avaler des Carvounas, des Valls, des El Khomri, des Marisol Touraine et tous ces gens", a poursuivi le leader de la gauche radicale, qui ne souhaite pas que le Parti socialiste investisse aux législatives ces candidats trop éloignés de ses idées.

Des eurodéputés français contre le Ceta réunis lundi. (Sipa Press)

"Les écologistes et les socialistes n'ont jamais autant convergé"

Pour sa part, Yannick Jadot a défendu la méthode de discussions avec Benoît Hamon. "Il n'y a pas de combine quand il s'agit de rassembler", a déclaré le candidat d'Europe Ecologie - Les Verts à la presse. "Discuter entre différents responsables politiques, entre militants, pour parler de la France et d'un projet commun, je ne vois pas où est la combine", a-t-il renchéri.

Les équipes de Yannick Jadot et de Benoît Hamon se sont rencontrées dimanche. "Il y a eu des discussions très longues, très constructives et très positives", a assuré l'écologiste lundi matin sur BFMTV. "Tous les points ne sont pas tranchés", a-t-il ajouté, affirmant que si accord il y avait au final ce sera "pour une grande dynamique". "Il n'y a pas aujourd'hui de discussions sur les circonscriptions" en vue des législatives de juin, a également assuré Yannick Jadot, précisant avoir "exigé qu'il n'y ait qu'un débat de projet".

De son côté Jean-Marc Germain, co-directeur de campagne de Benoît Hamon, a estimé sur LCI lundi que les discussions avec les écologistes "avancent bien". "La gauche, elle n'a jamais été aussi près de se réunir. […] Historiquement, les écologistes et les socialistes n'ont jamais autant convergé", a-t-il indiqué, ajoutant espérer qu'un accord "aura lieu le plus vite possible". Les électeurs de la primaire écologiste seront amenés à voter "entre ce mercredi 10 heures et jeudi 18 heures" pour savoir s'ils sont favorables à un dialogue allant de Mélenchon à Hamon.

Lire aussi : Hamon, dix jours pour trouver un accord avec les Verts

* Le traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada. Il sera soumis mercredi au vote du Parlement européen. 

Source: leJDD.fr

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