C’est la désolation à Chennai. Après la collision entre deux tankers au large de la capitale du Tamil Nadu, le 28 janvier, une nappe de pétrole qui pourrait être constituée de 100 tonnes de brut s’est lentement répandue sur le rivage. “L’accident s’est produit au large du port pétrolier de Kamarajar et les deux navires, s’apercevant de la catastrophe imminente, ont manœuvré désespérément pour s’éviter l’un l’autre, sans succès”, raconte le Hindustan Times dans son édition du 11 février.

“Les autorités cherchent à comprendre comment une chose pareille a pu se produire à trois kilomètres seulement du rivage”, indique le journal. Elles ont été si lentes à réagir que la pollution s’annonce catastrophique. Les équipes de secours et de nettoyage ne disposent “d’aucun équipement adéquat”, déplore le Hindustan Times.

Après la tentative désespérée de la municipalité de Chennai de pomper le pétrole à la dérive en mer, des individus interviennent maintenant sur les plages et dans les rochers “à l’aide de simples seaux en plastique”. Des fonctionnaires de l’Etat ont été réquisitionnés. “Ils sont payés 500 roupies par jour (7 euros) et opèrent sans consigne de sécurité”, dénoncent les associations de protection de l’environnement.