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CriseVenezuela: la démocratie «en phase terminale»

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Le président vénézuélien Hugo Chavez meurt le 5 mars 2013. Il est enterré en roi, en présence de 32 chefs d'Etat. Le pays ne va pas tarder à sombrer dans le chaos.

La démocratie au Venezuela est «en phase terminale», a accusé mardi le président du parlement vénézuélien, Julio Borges, qui a mis en cause le régime «autoritaire» du président Nicolas Maduro.

«La démocratie s'est tellement détériorée qu'aujourd'hui nous sommes venus crier pour que cela se sache, en Colombie, que notre gouvernement est un gouvernement autoritaire et que notre démocratie est en phase terminale», a plaidé Julio Borges à Bogota, lors d'une conférence de presse après une intervention devant le Sénat colombien.

Le président du parlement de Caracas, dominé par l'opposition, a accusé le gouvernement Maduro de fonctionner «de façon anticonstitutionnelle» et dénoncé la «suspension» des élections régionales qui devaient initialement se tenir en décembre dernier. Celles-ci ont été décalées à 2017, sans qu'aucune date ne soit encore précisée.

«Un chaos pour l'ensemble de la région»

«Le Venezuela est devenu un chaos pour l'ensemble de la région», a insisté Julio Borges, qui juge que son pays est désormais «un problème» pour l'Amérique latine pour sa gestion des droits de l'Homme, pour le trafic d'armes, le trafic de drogue et l'immigration.

Julio Borges, de passage en Colombie après une visite la semaine dernière au Brésil, cherche un soutien à l'international face à ce qu'il considère comme un blocage du droit de vote au Venezuela de la part du gouvernement Maduro.

L'opposition vénézuélienne veut faire avancer l'élection présidentielle, pour l'instant prévue en décembre 2018, mais cette demande est rejetée par le pouvoir en place à Caracas.

AFP