Le CLUB. Le maintien de l'ordre légitime-t-il certaines violences ?

A propos des relations que la société française entretient avec la police, on serait tenté de parler de yoyo, tant celles-ci varient au gré de l’actualité.
Début 2015 : la France applaudit ses policiers après les attentats de janvier.
Printemps 2016 : la voilà qui les siffle, pour répondre aux interpellations ‘’musclées’’ des manifestants contre la loi Travail.
Octobre : c’est l’indignation après l’agression de quatre fonctionnaires à Viry-Châtillon dans l’Essonne : symptôme, selon les forces de l’ordre d’une ‘’haine anti-flics’’ à laquelle le gouvernement répond via la loi de sécurité publique, tout juste adoptée par le Parlement.
Février 2017 : l’interpellation violente d’un jeune homme à Aulnay-sous-Bois provoque un mouvement plus large de protestations contre les violences policières. A la Une de Libération, des personnalités s’engagent pour dénoncer ces violences.
Cette succession d’événements, si elle crée de fortes tensions, ne semble pourtant pas se traduire par une remise à plat du rôle délégué aux forces de l’ordre, et des pratiques qu’elles mettent en œuvre.
Question que nous allons justement poser ce soir dans notre Club des idées…
‘’Le maintien de l’ordre légitime-t-il certaines violences ?

Liens :

• Enquête sur l'usage de la force par les représentants de la loi en France ( ACAT - 2005-2015)
• Billet de Jacques Attali sur le projet de loi relatif à la légitime défense des policiers ( L'Express - 2017)