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Quand Fillon donnait des leçons de vertu

François Fillon s’est toujours présenté en modèle de vertu. Retour sur ces précédentes déclarations, qui prennent une saveur particulière à l'aune du PenelopeGate.

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François et Penelope Fillon à Matignon en mai 2007.
François et Penelope Fillon à Matignon en mai 2007. © Sipa

 

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François et Penelope Fillon à Matignon en mai 2007. (Sipa)

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Les opposants de François Fillon, comme les victimes de ses rappels à l'ordre – et à la morale –, peuvent s'amuser à retourner aujourd'hui contre lui ses leçons de probité d'hier. Revue de détail.

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2016 : "Le général de Gaulle mis en examen?"

"Qui imagine un seul instant le général de Gaulle mis en examen?" Depuis Sablé, fin août, François Fillon, alors troisième homme de la primaire, ose une formule choc pour relancer sa campagne .

2014 : "30 ans" loin des affaires

"En trente ans, mon nom n'a jamais été associé à une affaire ou un comportement contraire à l'éthique", déclarait-il au JDD le 9 novembre, en réponse aux accusations dont il était l'objet dans l'affaire Jouyet .

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Automne 2013 : la "démocratie exemplaire"

Il se lance dans la campagne pour la primaire en prônant une "démocratie exemplaire". "Ce sentiment que les hommes politiques sont impunis quand ils commettent une erreur, c'est un très grand handicap pour rétablir l'autorité de l'État", assure-t-il le 5 octobre sur LCP.

Printemps 2013 : "La politique, cela ne sert pas à se servir"

Lorsqu'éclate le scandale Cahuzac et que le ministre du Budget est mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale, Fillon dénonce, le 2 avril, "la faillite morale" d'une gauche "prompte à critiquer mais qui se conduit souvent d'une manière très différente de ses principes et de ses valeurs". "La politique, cela ne sert pas à se servir, mais à améliorer le quotidien des gens", commente-t-il encore le 10 juillet 2014, lors d'un meeting à Cannes, en référence à cette affaire.

2012 : la transparence face à Copé

Il fait de la transparence un argument de campagne contre Jean-François Copé dans la bataille pour la présidence de l'UMP. "ll y a une injustice sociale entre ceux qui travaillent dur pour peu et ceux qui ne travaillent pas et reçoivent de l'argent public", harangue-t-il lors d'une réunion publique à Poitiers le 20 septembre.

2007 : remontrances à Christian Estrosi et Christian Blanc

À peine nommé à Matignon, il est le premier à édicter, en mai 2007, des règles concernant les cadeaux faits aux ministres ou la transparence financière de la vie publique. En 2008, il oblige Christian Estrosi, alors secrétaire d'État chargé de l'Outre-Mer, à présenter des excuses après que Le Canard a révélé la location d'un jet privé pour 138.000 euros aux frais de l'État. En 2010, c'est au tour de Christian Blanc, détenteur du portefeuille du Grand Paris , d'être recadré par Fillon pour avoir acheté 12.000 euros de cigares. Le chef du gouvernement lui demande de rembourser, avant de le "démissionner".

1999 : virulent contre l'emploi fictif de Xavière Tiberi

Tandis qu'il brigue la présidence du RPR, il est l'un des plus virulents au sujet de l'affaire de l'emploi fictif de Xavière Tiberi, qui défraie alors la chronique : "Il y a au RPR des milliers de militants et d'élus qui respectent la loi. Ceux qui ne l'ont pas respectée doivent être exclus du parti. C'est la règle que je ferai respecter", insiste-t-il sur le plateau de France 2 le 20 octobre. 

Source: JDD papier

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