

Temps de lecture : 2 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
Repérées par Les Échos et rapportées par le Daily Telegraph, des informations font état de discussions entre des membres de la prestigieuse université d'Oxford en Angleterre et des responsables français pour ouvrir un campus aux abords de la capitale. Il s'agirait d'une première mondiale. La démarche n'est pas innocente, tout campus ouvert en France bénéficierait du statut juridique français et s'assurerait de recevoir un financement de l'Union européenne.
Il s'agit donc là d'une opération séduction de l'état-major éducatif français pour attirer les cerveaux dans des universités aux noms prestigieux. Car, selon le Daily Telegraph, d'autres universités ont été approchées, comme celle de Warwick à Coventry (centre du pays), pour construire leur propre campus à Paris en 2018. D'un commun accord, les établissements britanniques apporteraient leurs programmes universitaires, leurs diplômes et des laboratoires de recherche, et auraient ainsi accès aux subventions européennes.
Démenti de l'université
Un porte-parole de l'université a avancé dans l'article : « Oxford a toujours été une université ouverte sur le monde dans son histoire et nous sommes déterminés à le rester, quelle que soit la situation politique. » Pour étayer ses affirmations, le journal anglais cite également Jean-Michel Blanquer, ancien directeur général de l'enseignement scolaire au ministère de l'Éducation nationale et actuel doyen de l'Essec.
Il explique que des discussions autour de la construction d'un campus international - association de 10 universités- étaient déjà en cours à Paris. Il avance également que les négociations en sont à leurs balbutiements et que la Commission européenne sera consultée en permanence. Outre-Manche, le Brexit inquiète les grandes universités, qui dépendaient en partie des financements européens. La Commission, à travers des programmes comme Horizon 2020, versait plus de 2 milliards d'euros aux universités britanniques. Plusieurs académiciens britanniques ont prévenu que le Brexit pourrait être un « désastre » pour les études supérieures si ces fonds n'étaient plus versés.
À Découvrir
Le Kangourou du jour
Répondre
Cependant, l'information a été démentie par l'université elle-même sur Twitter, expliquant que, malgré des discussions, Oxford n'ouvrirait pas de campus à l'étranger.
We have received constructive & helpful proposals from EU colleagues since the Brexit vote. We are not, however, pursuing a campus overseas.
— Oxford University (@UniofOxford) 20 février 2017
Il est vrai que ceux qui ont majoritairement voté pour le Brexit ne devaient probablement pas avoir beaucoup fréquenté l...'université. Bien sûr, cela ne pourrait avoir une chance de se réaliser que si la France n'élit pas celle qui veut faire imploser l'Union Européenne.
Il manquerait plus que nos étudiants soient obligés de subir une langue anglaise pauvre chez eux pour faire plaisir aux ...British. Bref on serait discrètement colonisés surtout si OXFORD vient on aura tous les autres : CAMBRIDGE, et Cie. Néanmoins cette duplicité anglaise montre ce qui nous attend : ils sortent de l'Europe mais ils veulent tous les avantages comme s'ils y étaient. Qu'ils aillent pleurer leurs fonds éducatifs chez les Ricains puisqu'ils se détournent de nous. Et s'ils veulent maintenir ERASMUS, ils devront payer leurs écots et baisser chez eux le coûts des études des Européens comme avant. C'est donnant donnant
Il s'agit bien évidemment de la création d'un partenariat destiné à recueillir des fonds et à accueillir des élèves, mai...s Oxford l'a-t-il déjà fait ? Et finalement, quel est son groupe d’appartenance ?
curieusement, les populistes nationalistes créent des apatrides, contre les appartenances qui ont été crées, dans le sens de Gustav Mahler qui se disait trois fois apatride : Bohémien en Autriche, Autrichien en Allemagne, et juif dans le reste du monde.
Oxford, qui est un fleuron de l'Angleterre, devient-elle apatride en Angleterre, en Europe, et dans le reste du Monde ?