La cheffe de cabinet de Marine Le Pen, Catherine Griset, a été mise en examen du chef de recel d'abus de confiance dans l'enquête sur des soupçons d'emplois fictifs au Parlement européen, a-t-on appris mercredi 22 février de source judiciaire.
La garde à vue du garde du corps de la candidate Front national à l'élection présidentielle, Thierry Légier, a en revanche été levée sans qu'il soit présenté aux magistrats instructeurs en l'état, a précisé cette source.
Cette enquête s'est accélérée cette semaine, avec une perquisition lundi au siège du parti à Nanterre (Hauts-de-Seine), puis ces gardes à vue.
Marine Le Pen, qui réfute les soupçons d'emplois fictifs, dénonce une instrumentalisation de la justice destinée à déstabiliser sa campagne présidentielle. Elle affirme que Catherine Griset et Thierry Légier, son garde du corps, l'assistaient à la fois au Parlement européen et au FN.
Le parquet a ouvert le 15 décembre une information judiciaire pour abus de confiance, escroqueries en bande organisée, faux et usage de faux et travail dissimulé.
"Je conteste formellement les faits qui nous sont reprochés. La justice (...) ne doit pas venir perturber (...) la campagne présidentielle, car c'est un moment démocratique important, fondamental", a dit à TF1 la candidate FN à la présidentielle Marine Le Pen.
(avec AFP)