IVG – Enceinte de huit semaines, une Uruguayenne s’est vue interdire de recourir à l’avortement. La justice a donné raison au père qui n’était pas d’accord avec l’interruption médicale de grossesse.
C’est un jugement sans précédent. Enceinte de huit semaines, une Uruguayenne qui souhaiter avorter s’est vu interdire de recourir à l’interruption médicale de grossesse. Un magistrat de la ville de Mercedes (sud-ouest de l'Uruguay) a donné raison au père qui souhaitait protéger "la vie de l’enfant". Seul problème : le couple ne vit plus ensemble…
La mère veut faire appel du jugement vendredi
Peu importe. Alors que l'avortement est légal dans le pays depuis 2012 (à condition que les femmes aient répondu à un questionnaire à l'hôpital), la justice uruguayenne a accédé à la demande du père, qui s'est engagé à assumer l'enfant et a affirmé avoir les moyens financiers pour le faire. Elle reproche par ailleurs à la mère de ne pas avoir correctement répondu au questionnaire précédent l'avortement. Celle-ci entend faire appel du jugement ce vendredi.
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