Penelope Fillon au JDD : "Je lui ai dit d’aller jusqu’au bout"
EXCLUSIF - Pour la première fois depuis le début de l'affaire Fillon, Penelope Fillon s'explique. Elle le fait dans le JDD.
Penelope et François Fillon le 29 janvier dernier à Paris. (Reuters)
Elle n'avait pas parlé depuis le début de l'affaire. Son prénom est pourtant au coeur de la tempête qui menace la candidature de François Fillon à la présidentielle. Penelope Fillon s'exprime en exclusivité dans le JDD. (Please read here the English version )
Pourquoi parler aujourd'hui?
Cette semaine, j'ai été contactée par mes amis, mes enfants : est-ce que tu es vivante? Est-ce que tu es à l'hôpital? C'est quand, le divorce? Tu es en Angleterre? C'est pour mettre un terme à ces rumeurs folles que j'ai accepté de vous voir. Pour dire : je suis là ; j'ai toujours été là ; je serai toujours là. Je suis avec François depuis trente-six ans et je serai encore là tout le temps qu'il nous reste à vivre.
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Ce qui a troublé aussi dans cette affaire, c'est que, depuis trente ans, les très très rares fois où vous avez pris la parole , ce fut toujours pour dire que vous vous teniez en dehors de la politique…
Je ne considérais pas que je faisais de la politique. Je travaillais pour mon mari et pour les Sarthois. François a été élu pour la première fois juste après notre mariage ; je l'ai accompagné dans tous les villages de sa circonscription. C'est là que j'ai commencé à aimer la Sarthe et les Sarthois. Mon rôle était de l'aider dans sa relation d'élu avec les gens. Seulement cette partie-là de la politique.
"Je préparais pour mon mari des notes et des fiches sur les manifestations locales de la circonscription"
En quoi cela consistait-il?
Je traitais le courrier en lien avec la secrétaire. Je préparais pour mon mari des notes et des fiches sur les manifestations locales de la circonscription, afin qu'il puisse avec mes mémos faire ses allocutions. Je lui faisais aussi une sorte de revue de presse locale. Je le représentais à des manifestations. Je relisais ses discours. J'ai toujours été associée à ses choix politiques, il a une confiance totale en moi, pour ma discrétion mais aussi pour ma loyauté. Je lui disais la vérité, ce qui n'est pas toujours le cas des collaborateurs… Contrairement à d'autres, moi, je ne le lâcherai pas.
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Voulez-vous qu'il aille jusqu'au bout?
Moi, je lui ai dit qu'il fallait continuer jusqu'au bout. Chaque jour je lui ai dit ça. C'est lui qui décidera.
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Source: JDD papier
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