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Moscou a bien déployé un missile de croisière terrestre, selon Washington

Ce dispositif constitue une menace pour l’OTAN, selon le vice-président de l’état-major interarmées américain, le général Paul Selva.

Le Monde avec AP et Reuters

Publié le 08 mars 2017 à 19h49, modifié le 08 mars 2017 à 19h49

Temps de Lecture 1 min.

Le lance-roquettes multiples russes TOS-1A, à l’ouverture du forum militaire international de l’armée à Koubinka, près de Moscou, en Russie, le 16 juin 2015.

La Russie a bien déployé un missile de croisière terrestre en violation de « l’esprit et de l’objectif » d’un traité de désarmement, ce qui constitue une menace pour l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), a déclaré mercredi 8 mars le vice-président de l’état-major interarmées américain, le général Paul Selva.

Citant des sources autorisées, le New York Times s’était le premier fait l’écho du déploiement du SSC-8, affirmant que les Etats-Unis y voyaient une violation du traité sur les forces nucléaires conclu en 1987. La Russie aurait déployé deux bataillons de ces missiles de croisière, dont l’un était encore près de Volgograd, dans le sud du pays, en février et l’autre sur un site tenu secret, d’après le journal.

L’administration de Barack Obama avait déjà accusé Moscou de violer ce traité INF (Intermediate-Range Nuclear Forces Treaty, ou traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire), mais la déclaration de M. Selva constitue la première confirmation publique du déploiement des missiles.

Un risque en Europe

« Le dispositif présente en lui-même un risque pour la plupart de nos installations en Europe et nous pensons que les Russes l’ont délibérément déployé pour constituer une menace contre [l’Organisation du traité de l’Atlantique nord] et contre les installations situées dans la zone de responsabilité de l’OTAN », a expliqué le général Selva lors d’une audition à la Chambre des représentants.

« Nous attendons des Etats-Unis qu’ils communiquent à l’OTAN leur évaluation de la situation de la Russie à l’égard de ce traité, affirmait le 18 février dernier son secrétaire général, Jens Stoltenberg, dans un entretien avec Le Monde. Son application pleine et entière, pierre angulaire du contrôle des armements, est essentielle, et toute violation constituerait un motif de grande inquiétude. »

Washington avait déjà estimé en 2014 que Moscou avait violé le traité INF en procédant au tir expérimental de ce nouveau missile d’une portée de 500 à 5 500 km. La Russie a démenti ces accusations.

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Le Monde avec AP et Reuters

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