22 migrants abattus par des passeurs en Libye pour avoir refusé d'embarquer à cause du mauvais temps

Un autre drame de la migration : le 22 février dernier, les corps de 74 personnes avaient été retrouvés au nord de la Libye ©AFP - STR AFP
Un autre drame de la migration : le 22 février dernier, les corps de 74 personnes avaient été retrouvés au nord de la Libye ©AFP - STR AFP
Un autre drame de la migration : le 22 février dernier, les corps de 74 personnes avaient été retrouvés au nord de la Libye ©AFP - STR AFP
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Nouveau drame de la migration en Libye : cette fois, ce n'est pas en Méditerranée que des Africains ont trouvé la mort, mais à terre, avant même d'embarquer pour l'Europe. 22 personnes, qui refusaient de prendre la mer par mauvais temps, auraient été froidement abattues par leurs passeurs.

22 migrants abattus par des passeurs en Libye : Ils venaient d'Afrique sub-saharienne et rêvaient de rejoindre l'Europe. Parce qu'ils ont refusé de monter à bord d'un bateau à cause du mauvais temps, ils ont été froidement abattus par leur passeurs libyens. C'est avec effroi que le Croissant rouge libyen a confirmé ce nouveau drame de la migration. L'Organisation internationale pour les migrations parle, elle, de 22 morts. Précisions d'Eric Biégala. Par ailleurs, selon l'Organisation internationale pour les migrations, 521 migrants ont trouvé la mort en Méditerranée depuis le début de l'année.

Les Etats-Unis ont déployé une batterie d'artillerie - des canons - des Marines en Syrie pour appuyer l'offensive sur Raqa : C'est une nouvelle inflexion dans la mission des soldats américains dans le pays. Ils étaient cantonnés, jusqu'à présent, à un rôle de conseil des forces locales qui se battent contre le groupe Etat islamique.

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La bataille contre Daech qui se joue également en Irak, à Mossoul : Un responsable américain affirme que le chef du groupe Etat islamique, Abou Bakr Al-Bagdadi , aurait quitté la métropole du nord de l'Irak, à l'approche des troupes fédérales. Il serait "vivant", toujours selon ce responsable aux Etats-Unis, qui prévoit par ailleurs un repli futur du "califat" sur la vallée de l'Euphrate.

En Afghanistan, le groupe Etat islamique a revendiqué l'attentat, commis, hier, contre le principal hôpital militaire du pays, à Kaboul : 40 morts, plus de 70 blessés, dont des patients, des médecins et des infirmiers. Les assaillants ont été tués par les forces afghanes dépêchées sur place, mais une fois de plus, l'incapacité des autorités à lutter efficacement contre les insurgés, en plein coeur de la capitale afghane, est pointée du doigt. Explications de Nabila Amel.

Emmanuel Macron risque-t-il d'être rattrapé par certaines de ses dépenses à Bercy ? La question se pose à la justice, après l'article publié hier par Le Canard enchainé qui affirme que l'ancien ministre de l'Economie a participé, en janvier 2016, à Las Vegas, à une coûteuse soirée organisée sans appel d'offre par un organisme public. Le candidat d'En Marche nie toute responsabilité et son successeur Michel Sapin l'a publiquement dédouané hier. Que compte faire le parquet national financier ? Eléments de réponse avec Sara Ghibaudo. A noter, Emmanuel Macron sera l'invité de La Fabrique de l'Histoire, ce matin, avec Emmanuel Laurentin sur France Culture.

Emmanuel Macron attire certains cadres socialistes mais pas le Premier ministre Bernard Cazeneuve : Il doit rencontrer Benoît Hamon, à 11h aujourd'hui, à son QG de campagne, pour un "entretien de travail", un signe de soutien à 45 jours du premier tour de la présidentielle.

L'hypothèse d'une victoire de Marine le Pen à la présidentielle inquiète la France de l'étranger : Dans une tribune publiée dans Le Monde daté d'aujourd'hui, l'ambassadeur au Japon, Thierry Dana, affirme qu'il renoncerait à occuper ses fonctions plutôt que de servir la diplomatie du Front National. C'est la première fois qu'un haut diplomate français exprime publiquement ses inquiétudes de voir le FN aux portes du pouvoir. Une initiative que ne soutient pas le Quai d'Orsay, même si les convictions de Thierry Dana semblent partagées par de nombreux ambassadeurs. Analyse d'Olivier Poujade.

Quel avenir pour l'Union européenne, une fois que le Royaume-Uni en sera sorti ? La question est au coeur d'un sommet à Bruxelles, jusqu'à demain. Les dirigeants de tous les pays vont se retrouver, trois jours après une réunion à Versailles entre la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne où avait été esquissée une Europe à plusieurs vitesses, avec une défense européenne commune. Ce qui suscite des interrogations et quelques aigreurs chez les exclus potentiels. On y revient avec Bertrand Gallicher dans le journal de 7h30 .

Brexit, mode d'emploi
Brexit, mode d'emploi
© AFP - Sophie RAMIS, Kun TIAN, Alain BOMMENEL AFP

Tensions entre Londres et Bruxelles : Il ne reste que quelques jours avant le début des négociations entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne. Le gouvernement britannique a promis d’activer l’article 50 du Traité de Lisbonne avant la fin du mois de mars, et de lancer officiellement, le Brexit. Mais les discussions risquent de ne pas être très sereines. Avant même d’avoir commencé à parler de la facture que les britanniques vont devoir payer, Bruxelles réclame 2 milliards d’euros au Royaume-Uni, en accusant Londres d’avoir laissé entrer frauduleusement des produits chinois sur le marché européen. Correspondance à Londres d'Antoine Giniaux

C'est un programme de travaux publics colossal qui se prépare aux Etats-Unis et LafargeHolcim veut sa part du gâteau : Le groupe franco-suisse se dit prêt à vendre son ciment pour le mur anti-clandestins promis par le président Donald Trump, à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique. Ce mur, dénoncé par Mexico, est évalué à plusieurs dizaines de milliards de dollars.

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