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Proche-OrientPalestiniennes et Israéliennes unies

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epa05806703 Palestinians hold photos depicting Israeli soldier Elor Azaria (L) and killed Palestinian Abd Fatah al-Sharif (C, back) during a protest in Hebron, 21 January 2017. Israeli soldier Sgt. Elor Azaria who fatally shot an unarmed and immobilized Palestinian man was sentenced to 18 months in prison on 21 February at a military court in Tel Aviv.  EPA/ABED AL HASLHAMOUN
Des Palestiniens réclament la Présence internationale temporaire à Hébron (TIPH).  (Vendredi 1er février 2019)
Le président israélien Reuven Rivlin a rejeté dimanche la demande de grâce d'un soldat franco-israélien reconnu coupable et condamné pour avoir achevé un assaillant palestinien blessé et au sol. (Dimanche 19 novembre 2017)

Des centaines de Palestiniennes et Israéliennes ayant perdu un proche dans le conflit qui ensanglante leur région depuis plus de 50 ans se sont rassemblées vendredi en Cisjordanie. Elles ont protesté contre l'occupation israélienne.

«Nos larmes n'ont qu'une couleur»

Environ 200 femmes ont marché en direction de deux bases militaires israéliennes dans le secteur de Beit Jala, près de Bethléem. Certaines brandissant des pancartes sur lesquelles était écrit «Arrêtez l'occupation» ou «Nos larmes n'ont qu'une couleur».

La marche a été organisée par l'association The Parents Circle Families Forum qui dit rassembler plus de 600 familles dont des membres ont été tués lors du conflit israélo-palestinien. Robi Damelin, une Israélienne dont le fils a été tué près de Ramallah en Cisjordanie, a allumé une bougie en mémoire aux nombreuses victimes du conflit.

«Mon fils était un officier de réserve dans l'armée israélienne et, avant qu'il ne soit appelé, il était en maîtrise à l'université de Tel-Aviv», confie-t-elle. Il a été tué en 2002 par un sniper palestinien en Cisjordanie.

«Ne pas perdre un autre fils»

«J'ai écrit plusieurs lettres au meurtrier de mon fils lui disant que je voulais le rencontrer. Il m'a envoyé (un courrier) dans lequel il disait vouloir me voir, mais les autorités l'en ont empêché», a-t-elle raconté. Elle a appellé le gouvernement israélien à faire la paix.

Bouchra Awad, une Palestinienne de 45 ans, a elle perdu son fils de 17 ans, Mahmoud, en 2008. «J'ai rejoint le Forum pour ne pas perdre un autre fils», explique-t-elle. Les femmes réunies vendredi ont démoli un petit mur érigé pour l'occasion, symbole de la barrière de séparation qu'Israël a construite en Cisjordanie.

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas s'est lui entretenu par téléphone vendredi avec le président américain Donald Trump. Ce dernier l'a invité à se rendre prochainement à la Maison blanche pour discuter du processus de paix, ont annoncé leurs porte-parole respectifs.

ats