Le club de golf écossais de Muirfield a choisi d'admettre des membres féminins pour la première de son histoire, riche de 273 ans, ce qui permettra au club de réintégrer la rotation pour l'organisation de l'Omnium britannique.

L'Honourable Company of Edinburgh Golfers, qui est propriétaire de Muirfield, le plus vieux club du monde, a tenu un second scrutin postal après celui tenu en mai, à la suite duquel les membres avaient décidé de ne pas s'ouvrir aux femmes. Cela a entraîné le retrait de Muirfield de la liste des 10 clubs pouvant organiser l'Omnium britannique, le plus ancien des tournois majeurs.

Le résultat du second scrutin a été dévoilé mardi, et cette fois, 80,2% des membres ont choisi d'admettre les femmes. Une majorité des deux tiers était requise pour apporter un changement aux règles du club. Le taux de participation a été de 92,7%, soit 621 bulletins compilés.

Le Royal & Ancient, qui organise l'Omnium britannique, a immédiatement réinséré Muirfield à la liste des clubs en rotation.

«Il s'agit d'une décision significative pour un club fondé en 1744 et qui conserve plusieurs des valeurs et des aspirations de ses membres fondateurs, a confié le capitaine du club Muirfield, Henry Fairweather. Nous sommes heureux d'ouvrir nos portes aux femmes, qui vont profiter des grandes traditions et de l'esprit amical de ce club remarquable.»

Muirfield a été l'hôte du prestigieux tournoi majeur 16 fois depuis 1892, le plus récemment en 2013, une édition où Phil Mickelson a triomphé par trois coups.

«Muirfield a une longue et importante histoire pour ce qui est d'accueillir l'Omnium, et cela va continuer avec cette annonce, a fait savoir le Royal & Ancient. Il est de la plus haute importance pour nous, qui présentons l'un des plus grands événements sportifs au monde, que les femmes puissent devenir membres de tous nos clubs en rotation pour le tournoi. Muirfield est assurément un site exceptionnel pour l'Omnium, et nous avons très hâte d'y retourner.»

La décision originale des membres du club avait entraîné de sévères critiques de la part des joueurs et des législateurs, qui avaient déclaré que le golf n'était pas représentatif de la société moderne.