Un homme abattu à l'aéroport d'Orly après s'être emparé de l'arme d'une militaire de Sentinelle
Les tirs n'ont fait aucun blessé, et aucune trace d'explosifs n'a été retrouvée. Le trafic aérien avait entièrement repris en milieu d'après-midi à Orly.
Par Claire Digiacomi
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PARIS - Un homme s'est emparé de l'arme d'une militaire en faction à l'aéroport d'Orly Sud près de Paris, dans le Val-de-Marne, ce samedi 18 mars vers 8h30. Il a été abattu par les forces de sécurité de l'aéroport.
Dans le hall 1 de l'aéroport d'Orly Sud, l'homme, un Français de 39 ans, "a dérobé une arme à une militaire de Sentinelle puis s'est réfugié dans un commerce de l'aéroport à proximité avant d'être abattu par les forces de sécurité", a raconté à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur Pierre-Henry Brandet. Il n'y a pas eu de blessé ni d'interpellation, a-t-il précisé.
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"Des opérations spéciales sont menées par la police. S'il vous plaît, suivez leurs instructions"
L'assaillant "tenait en otage une militaire, il la tenait par le cou, et il menaçait les deux autres militaires avec le fusil de la femme", a raconté un témoin de 58 ans à l'AFP. "C'était un homme qui tenait en otage une militaire, il la tenait par le cou, et il menaçait les deux autres militaires avec le fusil de la femme" qu'il tentait d'arracher.
"J'ai entendu des éclats de voix, et j'ai vu des militaires qui tenaient en joug une personne", explique-t-il.
Une autre agression plus tôt près de Stains
Le RAID s'est rapidement rendu sur place pour sécuriser les lieux. Une opération de déminage a été menée et a conclu à l'absence d'explosifs, notamment sur l'homme abattu. Un périmètre de sécurité a été mis en place et d'importants moyens policiers ont été engagés, selon Pierre-Henry Brandet. "Le travail de ratissage du terminal se poursuit", a-t-il indiqué vers 11 heures.
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AFP
Les deux terminaux de l'aéroport d'Orly ont été fermés après les coups de feu. Près de 3000 personnes ont été évacuées du terminal Sud, et les passagers qui se trouvaient dans le terminal Ouest ont été confinées. Les autorités ont appelé à ne pas se rendre à l'aéroport.
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Le parquet antiterroriste s'est saisi de l'enquête, qui concerne à la fois l'attaque d'Orly et une autre menée plus tôt dans la matinée à Garges-lès-Gonesse, près de Stains, et avec laquelle la police a établi un lien.
Vers 7 heures, l'homme a tiré sur des policiers lors avec un pistolet à grenaille d'un contrôle routier dans cette commune du Val-d'Oise, à une quarantaine de kilomètres d'Orly. Un policier a été légèrement blessé à la tête.
Le tireur a volé un véhicule et pris la fuite. Il a ensuite été "repéré" à Vitry-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis, pour un "car jacking", avant de se rendre à Orly, a détaillé le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux, s'exprimant depuis l'aéroport.
L'homme "est connu des services de police et de renseignement", a affirmé le ministre. Connu pour des faits de droit commun, il était fiché "J" au Fichier des personnes recherchées (FPR), c'est-à-dire qu'il était recherché par la police judiciaire. "Détecté comme radicalisé", il avait fait l'objet en 2015 d'une perquisition administrative, qui "n'avait rien donné", a précisé une source policière.
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Le père et le frère de l'homme ont été placés en garde à vue, selon des sources proches de l'enquête. "Il s'agit à ce stade de gardes à vue tout à fait classiques de personnes dans l'entourage d'un suspect", a souligné une des sources.
À la mi-journée, une perquisition était en cours à Garges-lès-Gonesse, dans l'appartement de l'homme abattu à Orly.
François Hollande a "salué" samedi le "courage et l'efficacité" des policiers et militaires intervenus notamment à l'aéroport d'Orly, pour mettre fin aux "agressions commises par un individu particulièrement dangereux". "La vigilance sera maintenue à son plus haut niveau et une fois encore l'opération Sentinelle a fait la démonstration de son utilité en complément des forces de police et de gendarmerie", a souligné l'Élysée dans un communiqué.
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"On a vu les gens courir dans le couloir, l'air grave"
À Orly, les faits se sont produits au premier étage du terminal sud dans la zone publique juste avant les contrôles.
"On faisait la queue pour l'enregistrement sur le vol en direction de Tel Aviv quand on a entendu trois ou quatre coups de feu à proximité", a indiqué à l'AFP un voyageur de 54 ans, qui se trouvait samedi matin sur les lieux. "On est tous devant l'aéroport à environ 200 m du hall d'entrée. Il y a des policiers, des secours, des militaires partout qui courent dans tous les sens", a-t-il ajouté.
"On a vu un mouvement de foule, les gens courir dans le couloir, l'air grave, raconte un autre témoin à France Info. Les commerces baissaient leur grille. Là on a compris que quelque chose se passait".
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Sur les réseaux sociaux, certains internautes ont d'abord parlé à tort d'une prise d'otage. De nombreux témoignages ont été postés pendant l'évacuation.
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"En ce moment même à Orly. Les gens sont agacés et il y a des retards. Ça ne ressemble pas à une urgence / évacuation"
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"En ce moment même à Orly à cause d'une fusillade. Bienvenue à Paris!"
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Le candidat à l'élection présidentielle Nicolas Dupont-Aignan était présent à l'aéroport d'Orly au moment de l'évacuation, après les coups de feu. "Aucun personnel de sécurité, aucun agent, passagers livrés à eux-mêmes. Aucune information", a-t-il regretté sur son compte Twitter.
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Le trafic aérien a été complètement interrompu à Orly après les tirs, avant de reprendre progressivement à partir de la mi-journée. Le terminal Ouest a rouvert ses portes en premier à midi, suivi par Orly Sud, où a eu lieu l'attaque, en milieu d'après-midi.
Juste après l'attaque, 28 vols à destination d'Orly ont été déroutés vers l'aéroport Charles-de-Gaulle, selon une source préfectorale.
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"Après des coups de feu à l'aéroport d'Orly à Paris, les vols sont déroutés vers l'aéroport Charles de Gaulle."
"Fortement choqués", les militaires visés (trois aviateurs, dont un réserviste, et une aviatrice) ont été pris en charge par les secours, selon des sources policières.
Ce scénario rappelle l'attaque du Carrousel du Louvre à Paris. Un Égyptien de 29 ans avait attaqué le 3 février des militaires en faction avec deux machettes. Mis en examen, il a expliqué lundi avoir "agi de son plein gré", "sans avoir été commandité" par le groupe jihadiste État islamique lorsqu'il a pénétré dans le Carrousel du Louvre pour, selon lui, mener une action symbolique contre la France, en dégradant des œuvres du musée avec des bombes de peinture effectivement retrouvées dans son sac à dos.
Cet article est actualisé au fur et à mesure des informations qui nous parviennent.