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Quelque 10 000 soldats, dont 3 000 en réserve, sont engagés dans l'opération Sentinelle, lancée en janvier 2015 après les attentats de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher. Leur mission est de « défendre et protéger les Français », selon le ministère de la Défense. L'attaque, samedi à l'aéroport d'Orly, d'une patrouille de l'opération Sentinelle a une nouvelle fois posé la question complexe de la sûreté dans les zones très fréquentées.
Bénédicte Chéron, spécialiste des relations entre l'armée et la société, est historienne au Sirice (Sorbonne-Identités, relations internationales et civilisations de l'Europe), une unité...
Je suis plutôt d'accord avec votre raisonnement. Quant à faire peur aux terroristes qui n'ont pas peur de la mort, et même qui la recherchent, c'est une autre affaire...
C'est Charles Pasqua, ministre de l'Intérieur, qui disait : “ Nous allons terroriser les terroristes ! ”. Le problème, c'est que les terroristes ne sont pas "terrorisables".
Ce n'est pas cette opération qui nous protégera du terrorisme. D'une part ce n'est pas la mission des militaires de suppléer aux forces de police. D'autre part la peur doit changer de camp, si les terroristes ne savent pas où sont postés les policiers ou gendarmes en civil dans tous les lieux de rencontre du public alors les actions terroristes deviennent beaucoup plus risquées. Je crains que le déploiement de militaires ne réponde pas à un but sécuritaire mais plutôt à un but politique. En fait tout se passe comme si, sommes toutes, les militaires seraient mis en place pour servir de cible et en quelques sorte détourner les terroristes des civils, qui eux n'ont pas vocation à se faire tuer... Il serait extrêmement grave que cette théorie soit exacte car alors il se pourrait bien que la foudre tombe sur nos politiques ; paratonnerre ou pas. Il est curieux cependant que les Chefs militaires ne s'expriment pas à ce sujet... Ah oui j'oubliais ils ont un chef : Le Président de la République M. Macron.
Puisque nous sommes dans l’électricité, le phénomène est un courant induit qui s'oppose au courant qui en est sa cause.
c'est de la physique, et point barre.