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Si Peter Hartz refuse de s'ingérer dans la campagne électorale française, il estime qu'Emmanuel Macron est celui qui est « capable de démarrer le processus de réforme ». « Je pense qu'il ferait un bon président », nous confie-t-il. Ex-DRH de Volkswagen, Peter Hartz avait mis au point un plan de sauvetage de l'emploi ambitieux pour sauver le constructeur automobile à la fin des années 90. C'est vers lui que s'est tourné le chancelier Gerhard Schröder en 2002 pour l'aider à concevoir ses fameuses réformes qui ont remis le pays sur les rails et redonné davantage de compétitivité à l'industrie allemande.
Pour mettre au point ses réformes, Hartz avait rassemblé des personnalités de tous bords, des patrons et des syndicalistes au sein d'une commission qui a accouché d'un livre...
On le croit
Un titre et deux citations dans l'article, et hop, on se trouve dans une situation assez renversante d'un ancien ministre de Schroeder, réformateur proche de Thatcher dans les objectifs et le rythme d'exécution, comparé a quelqu'un qui semble avoir hérité de l'indécision de F. Hollande, après l'avoir servi et fait faire de terribles erreurs (notamment en matière fiscale) sans aucune réforme. Un tel parallèle est incroyable. Il faudrait voir comment la discussion a été gérée avec ce responsable allemand, les questions qui lui ont été posées et celles qui ne l'ont pas été...
Et pourtant ils ont sauvé l'Allemagne et l'ont mise sur orbite, malgré leur appartenance à un parti de gauche, le SPD !
En France, un tel programme mettrait le pays à feu et à sang, car il est difficilement gouvernable et seuls comptent les "zavantages" "zacquis" des syndicats rétrogrades et des fonctionnaires en sureffectif de plus d'un million !