Emmanuel Macron (c), candidat d'En Marche à la présidentielle, le 23 mars 2017 à Avallon dans l'Yonne

Régulièrement attaqué par Benoit Hamon, Emmanuel Macron lui a encore répondu ce jeudi.

afp.com/Eric FEFERBERG

Régulièrement pris pour cible par Benoit Hamon, Emmanuel Macron, loin devant son adversaire dans les sondages, continue de rendre coup pour coup. Ce jeudi, alors que le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian -proche de François Hollande- doit officialiser son ralliement au candidat d'En Marche!, le camp Hamon avait condamné par avance ce choix... ce qui lui a valu une volée de bois vert de la part d'Emmanuel Macron.

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"On tient les gens pas par des disciplines. On tient par de la conviction et des projets", a commenté, cinglant, l'ex-ministre de l'Economie en marge d'une visite à Avallon, dans l'Yonne. Depuis deux jours, l'ex-ministre engrange les soutiens à droite et à gauche. Outre Jean-Yves Le Drian, Frédéric Cuvillier, ancien ministre de François Hollande, doit également se rallier à lui; à droite, d'anciens ministres de Jacques Chirac comme Dominique Perben ou Philippe Douste-Blazy, ont récemment franchi le pas.

Le Drian "irrespectueux"

Ce jeudi matin, les porte-paroles du vainqueur de la primaire à gauche avaient fustigé le manque de discipline des membres du gouvernement. Si Najat Vallaud-Belkacem et Matthias Fekl soutiennent publiquement le candidat PS, Barba Pompili a été la première en début de semaine à s'émanciper et à soutenir Emmanuel Macron.

"Il n'est pas acceptable, en démocratie, que des responsables politiques ne s'accommodent du vote des électeurs que lorsque celui-ci leur convient [...] Jean-Yves Le Drian ne respecte pas le vote des électeurs de gauche qui [...] ont largement désigné Benoît Hamon comme leur candidat pour cette élection présidentielle", ont dénoncé les porte-paroles de Benoit Hamon. Des propos restés, pour l'heure, sans effet.

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