Macron-Mélenchon, l’étau mortel pour Benoît Hamon

La candidature du vainqueur de la primaire socialiste aurait dû s’imposer comme centrale à gauche. Aujourd’hui, dans les sondages, il se retrouve à la cinquième place de la campagne
bertolus.jpg
hamon-benoit-catastophe-sipa.jpg
Benoît Hamon  -  Sipa Press
Les faits -

Un conseil politique restreint se retrouve lundi autour de Benoît Hamon. Le candidat socialiste a décidé se démultiplier dans les médias pour tenter de sauver sa campagne. Il sera mercredi en meeting à Lille, dans le fief de Martine Aubry, son principal soutien politique.

Autour de Benoît Hamon, les poids lourds de sa campagne seront là : Yannick Jadot, Anne Hidalgo, Vincent Peillon, Arnaud Montebourg, Najat Vallaud-Belkacem, Christiane Taubira et peut-être Martine Aubry, même si ces ennuis de santé la tiennent physiquement éloignée de la campagne. Lundi, un conseil politique restreint se tient au QG socialiste. A J-27, échanges serrés au menu. Après être passé complètement à côté du débat sur TF1, le candidat socialiste ne peut que constater que sondage après sondage, il est désormais relégué à la cinquième place de la campagne. Le soutien de Jean-Yves Le Drian à Emmanuel Macron, le jour même où le candidat socialiste présentait ses propositions en matière de défense, a eu l’effet d’un coup de massue. « Je ne m’attendais pas à autant de trahisons », a répliqué Benoît Hamon. Samedi, la ministre Laurence Rossignol, pourtant ralliée au vainqueur de la primaire, le contredit sur France Info : « C’est un engagement. Il est difficile de traiter Jean-Yves Le Drian de traître ».

Sur le même thème

Recommandé pour vous