“Le Pen cherche à se normaliser”, titre en une la version européenne du Wall Street Journal ce mardi 28 mars. Le quotidien explique dans un long article comment une partie de l’élite française, à la fois financière et administrative, “l’aide à préparer ce qu’elle espère être les cent premiers jours de sa présidence”.
Banquiers influents, chefs d’entreprise et hauts fonctionnaires sont ainsi regroupés dans un groupe surnommé “Les Horaces”, détaille The Wall Street Journal :
On peut constater la mesure de son ascension à ce recrutement de talents et d’experts venus de cette élite contre laquelle elle se bat.”
Si la majorité des économistes français sont des partisans de la zone euro, souligne le journal, les conseillers de Marine Le Pen “gardent une vision tout droit sortie des années 1960, quand le président Charles de Gaulle insistait sur la nécessité d’une puissance nucléaire indépendante, appelée Force de frappe, et avait retiré les troupes françaises du commandement unifié de l’Otan”. Et The Wall Street Journal de poursuivre : “Cette élite adhère également à la tradition française qui veut que l’économie soit dirigée en majeure partie par l’État et non par les marchés.”
The Wall Street Journal Europe (Bruxelles) Créée en 1983, l’édition européenne de la bible des milieux d’affaires propose commentaires et analyses permettant de décoder l’économie européenne et mondiale, les marchés financiers et les nouvelles technologies. Le 14 septembre 2015, elle a abandonné le format tabloïd adopté dix ans plus tôt pour revenir au grand format d’origine, et a introduit la couleur dans toutes ses pages.
Toutes éditions confondues, le WSJ, qui compte 36 prix Pulitzer à son actif, se vend quotidiennement à 2,2 millions d’exemplaires. Il est édité par Dow Jones & Company, également propriétaire de l’agence de presse économique et financière Dow Jones Newswires.
Une version européenne du site, pour l’essentiel payante, a vu le jour en février 2009.
