Éducation : la réforme des rythmes scolaires remise en cause

Principal point de discorde sur l'Éducation : la réforme des rythmes scolaires et surtout son financement, que presque tous les candidats remettent en cause ©AFP - RUSS ROHDE / Cultura Creative
Principal point de discorde sur l'Éducation : la réforme des rythmes scolaires et surtout son financement, que presque tous les candidats remettent en cause ©AFP - RUSS ROHDE / Cultura Creative
Principal point de discorde sur l'Éducation : la réforme des rythmes scolaires et surtout son financement, que presque tous les candidats remettent en cause ©AFP - RUSS ROHDE / Cultura Creative
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A l'exception de Benoît Hamon, qui entend ne modifier qu'à la marge la réforme des rythmes scolaires, tous les gros candidats remettent en cause son financement.

La récente réforme des rythmes scolaires sera-t-elle remise en cause par le futur locataire de l'Élysée ? A l'exception de Benoît Hamon, tous les candidats semblent vouloir modifier, plus ou moins en profondeur, le financement et l'organisation des activités périscolaires.

Un seul candidat donc ne souhaite pas modifier la situation actuelle, c'est Benoît Hamon. Ancien ministre de l'Education nationale, il a dû porter la réforme Peillon de la semaine de cinq jours et pas question de revenir dessus même si l'équipe du candidat socialiste étudiera avec attention les études d'impact de cette réforme. Benoît Hamon veut même augmenter de 25% les aides aux communes pour organiser le temps périscolaire.

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Un financement inégal du temps périscolaire décrié

Ce temps périscolaire est jugé inégalitaire par Jean-Luc Mélenchon car les disparités de son organisation sont accentuées entre communes pouvant financer des activités périscolaires et celles qui ne le peuvent pas. Le candidat de la France insoumise défend un grand service public gratuit du périscolaire pour développer les enseignements sportifs et artistiques de qualité et cite la Ville de Paris en exemple. Pour l'instant, "on reste sur les 9 demi- journées hebdomadaires" telles qu'aujourd'hui, explique son conseiller éducation. Mais il y aura des discussions avec les fédérations de parents d'élèves et les syndicats du premier degré.

Marine Le Pen aussi veut revenir sur l'organisation actuelle mais sans entrer dans les détails. Pour la présidente du FN, les communes, surtout quand elles sont en difficulté, n'ont pas à financer une telle réforme qui consiste selon elle à faire jouer les enfants au ballon ou à les occuper avec du macramé.

Dans son programme François Fillon souhaite que les collectivités locales organisent les semaines à l'école primaire.

Rien dans le programme d'Emmanuel Macron sur le sujet, mais dans une interview à Femme Actuelle, il estime que "les départements et les communes sont le lieu d'organisation de tout cela" et "il faut leur laisser la liberté de sortir du dispositif quand il est considéré comme inefficace et non pertinent". Reste à savoir, si l'organisation de la semaine est à la carte, comment s'organiserait l'année scolaire dans sa globalité...

Une certitude, si réforme il y a, ce ne pourra pas être avant septembre 2018.

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