Amazon ouvre ses premières épiceries

Amazon a à cœur de gâter ses abonnés Premium. Ces derniers pourront très bientôt bénéficier que l’enseigne a dévoilé : une épicerie où le gain de temps est le maître mot. Avec AmazonFresh Pickup, les clients font leurs courses en ligne avant de venir les récupérer seulement deux heures après avoir appuyé sur le bouton entrée.

Pour ce faire, Amazon a pour l’instant ouvert deux magasins à Seattle, l’un à Sodo et l’autre à Ballard. Au menu : viandes, produits frais, pain et produits laitiers. Les commandes sont illimitées et sans minimum requis. Et surtout, elles sont gratuites contrairement au service de livraison d’AmazonFreshcoûtant une quinzaine de dollars par mois.

Au moment de valider leurs commandes, les internautes peuvent aussi fixer une heure pour venir les retirer afin de limiter le plus possible les pertes de temps. Une fois arrivés au magasin, les clients n’ont rien à faire : un employé s’occupe de charger les sacs dans le coffre de la voiture sur le modèle des "drive-in".

30 millions d'utilisateurs mensuels de l'application Amazon

Pour l’instant, ce nouveau service est encore à sa phase "Bêta". Seuls les employés d'Amazon peuvent jouir d'AmazonFresh Pickup. Ce dernier devrait devenir disponible à tous les abonnés Premium - déboursant la somme de 99 dollars par an - prochainement, même si Amazon n'a pu donner de dates précises.

Si Amazon n'est pas le premier à mettre en place ce type de services - comme Walmart par exemple, l'enseigne bénéficie cependant d'un sérieux atout. "Environ 30 millions d'Américains utilisent l'application pour smartphone Amazon mensuellement", explique Cooper Smith, analyste chez L2, interviewé par le Seattle Times. Une popularité qui lui donne donc une avance considérable sur ses concurrents pour les courses en ligne. "Je ne serai pas surpris si dans cinq ans les magasins Amazon sont partout présents dans toutes les grandes métropoles côtières", ajoute l'analyste.

Dans le marché de l'alimentation - évalué à plus de 600 milliards de dollars selon le Seattle Times - tout reste à faire concernant le développement de l'e-commerce. Actuellement, les dépenses sur internet n'en représenteraient qu'à peine 1 %.

AmazonFresh Pickup : une prise en charge exhaustive