Woodstock, trois jours de paix et de musique

 La foule du premier jour du Festival de Woodstock le 15 août 1969.  ©Getty - Clayton Call/Redferns
La foule du premier jour du Festival de Woodstock le 15 août 1969. ©Getty - Clayton Call/Redferns
La foule du premier jour du Festival de Woodstock le 15 août 1969. ©Getty - Clayton Call/Redferns
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Du 15 au 18 août 1969, à quelques centaines de kilomètres au nord de New-York, devant un demi- million de personnes, le simple concert en plein air devient un mythe planétaire.

Avec

Woodstock, voilà un mot qui résonne comme nul autre. Pour reprendre l’expression de l’essayiste américain Paul Berman, on peut parler de cet événement comme d’un événement « Janus », un événement à deux faces.

À la fois crépuscule d’un monde et aube d’une nouvelle décennie, le festival de Woodstock, dans sa genèse, son impact et ses échos est une rupture symbolique, un carrefour, où s’embrassent les enjeux culturels, sociaux et politiques de l’époque.

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À l’origine, il y a un nom : Woodstock, et un slogan qui l’accompagne : « trois jours de paix et de musique ». Du 15 au 18 août 1969, doit se tenir un festival de musique, 50 000 personnes sont attendues à quelques centaines de kilomètres au nord de New-York, pour assister au concert de quelques-uns des artistes rock et folk les plus vogues du moment.

Mythe planétaire

Il viendra finalement un demi- million : transformant le simple concert en plein air en mythe planétaire**.** Comment ce festival, qui n’était ni le premier festival hippie, ni le premier festival rock, ni le festival le plus important artistiquement, a-t-il pu prendre une telle dimension ?

Pour le comprendre, il faut revenir aux origines de cette aventure, retracer son incroyable dramaturgie, suivre les différents protagonistes : organisateurs, spectateurs, musiciens, analyser le paradoxe Woodstock, à la fois apogée de la contre-culture et prémices de la culture de masse mondialisée. Essayer, enfin, de saisir un événement qui, en quelques jours, a synthétisé cette espérance de toute une génération : marier les idéologies collectives à la libération individuelle.

Notre invité: Michka Assayas

Michka Assayas, journaliste spécialiste de rock, producteur de l’émission Very Good Trip sur France Inter.

Vidéo INA :

Illustrations

Au cours du récit, vous entendrez des extraits du documentaire Woodstock, réalisé en 1970, par Michael Wadleigh, produit par Wadleigh-Maurice et distribué par Warner Bros.

Bibliographie

  • En route vers Woodstock, de kerouac à Dylan, la longue marche des babyboomers de JEAN-MARC BEL aux éditions le mot et le reste 2009
  • Hôtel Woodstock de Elliot TIBER avec Tom MONTE aux éditions Alphée/Jean-Paul Bertrand 2009
  • Hôtel California, les années Folk-Rock (1965-1980) de Barney HOSKYNS aux éditions Castor Astral 2008
  • Une Histoire des festivals XXe-XXIe siècle sous la direction de Anaïs FLECHET, Pascale GOETSCHEL, Patricia HIDIROGLOU, Sophie JACOTOT, Caroline MOINE et Julie VERLAINE aux publications de la Sorbonne 2013

Programmation musicale

  • Extraits de Woodstock, the story live chez Warner
  • Joe Cocker With a little help from my friends
  • Crosby Stills Nash & Young Woodstock

Traductions et voix: Philippe Pierrard.

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Woodstock, 1969, au petit matin
Woodstock, 1969, au petit matin
© Getty - Michael Ochs Archives

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